Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0032
Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,Je vous écris d’un coin fantastique : de Devant les bois sur Floreffe. Je suis venu ici en vélocipède, – la pluie m’a surpris comme la déesse Didon – j’ai trouvé un cabaret aveugle à force d’être borgne – j’ai en face de moi 1° Une grande fille bien batie – la hanche haute & opulente comme dans les machines de Jean Goujon, – l’œil vacheux , – la poitrine à son poste, enfin quelque chose qui ne ferait pas mal si cela était à sa place : comme qui dirait dans les pleins blés, au soleil, sans les bleuets & les coquelicots de Genissieu, (très bon pour le Rhume ! Genissieu, exiger la signature Delacre,) en juin à l’heure où l’on pense à sa maitresse qui a le nez rose & à Charles Jacques qui a le nez rouge. –– Elle vient – de me servir un verre de « pequet » et j’ai remarqué qu’elle a le geste grand – comme dans la Bible. 2° Un chien, qui me fait l’effet de représenter la partie intelligente de la maison. – animal philosophe, intelligent comme je viens d’avoir l’h