Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1888/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/2927/120
Page 1 Recto : 1JeudiMon Cher Vieux,Tu comprends que si j’ai changé d’avis quant à Messager, ce n’est pas « l’opinion de de Roddaz » qui m’en eût fait changer. Mais de Roddaz n’était pas seul !! Il y avait là un groupe de faiseurs de machines théatrales qui étaient « de son avis » ! & je dois avouer que leur avis était plein de bonnes raisons. – Et leur avis était celui-ci : que les gens comme Messager & Cie prenaient tout, sauf à passer par les Directeurs, Lesquels directeurs disaient aux auteurs : Très bien votre petite machine, – voyez Mr un tel qui a un nom, & qui sera votre collabo. C’est l’histoire éternelle !! Nous savons tous cela & toi aussi !! Et c’est ainsi que cela se passe. Il faut avoir ta naïveté, pour me dire : Si vous entendiez la « Fauvette du Temple !! » Mais ces choses là sont faites n’importe comment, la pièce est reçue d’avance ! Affaire d’influence auprès des directeurs, affaire de femmes très souvent, de Camaraderie, de bataille, mille choses !! – Je t’engueule,