Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. Paris, 1882/04/18. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0148
Page 1 Recto : 1Paris 18 avrilMon Cher Théo,Me voilà bien portant, ou à peu près & lorsque j’aurai fait une saison à Royat ou à la Bourboule, Je serai tout à fait guéri. – Car la Faculté ordonne & j’obéis, – Me voilà donc en train de t’écrire longuement. Enfin ! nous allons traiter « à fond » les questions à traiter. & elles sont multiples et assez difficiles à trancher. Il faudra t’entendre avec Kistemaeckers. C’est moi qui te l’ai recommandé, c’est un garçon intelligent & qui comprendra j’en suis certain.Commençons par le commencement : Je t’ai dit : « que je te ferais des croquis d’en-tête pour toutes les pièces de ton volume (mettons 40) & un frontispice gravé à l’eau-forte. Je tiendrai ma parole naturellement. Ceci est admis en principe.Mais il y a des mais, de fort mais ! : Tu me dis que Kistemaeckers demande que «je dessine sur velin, sur parchemin » & qu’il ferait, lui, graver ou reproduire mes dessins. – Ce ne sont plus nos conditions– J’entends rester le maître de faire repro