Lettre de Félicien Rops à Alfred [Delvau]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0054
Page 1 Recto : 1Ne m’accuse pas de paresse Mon Cher Alfred la faute en est à ce goitreux de planeur qui me fait attendre trois semaines une plaque et qui finit par me l’envoyer – trop petite – fais moi donc le plaisir de me faire fabriquer une plaque chez Moreau je serai sûr de cette façon de t’avoir de suite. – J’ai fait composer par un de mes amis une vingtaine de mesures de musique destinées à « peindre » la situation de chaque croquis, de sorte que nous pourrons vendre notre fantaisie pour violoncelle non seulement chez les éditeurs de gravures mais encore chez les éditeurs de musique comme plaisanterie musicale. Je ne sais pas si je m’explique bien ou plutôt je sens très bien que je m’explique mal, mais cela ne fait rien, va à la Station du Nord tu y trouveras bureau restant un paquet à ton adresse, ce paquet renferme un croquis de la chose, j’ai indiqué sur ce croquis, au crayon la place où nous ferons graver la musique ; – tu effaçeras le crayon avec de la mie de pain et tu gard