Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Picard. [Paris], 1886/08/18. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00631/0044
Page 1 Recto : 118 Aout 1886Mon Cher PicardIl faut avouer que le joyeux & astucieux Stocquart s’est moqué de vous « dans les hauts prix ». Je viens de regarder les cuivres, ou plutôt les aciers, car ce sont des aciers. C’est ignoble de laideur, & les quinze planches valent deux louis, le prix du métal. Pas une n’est de moi. Il y en a une qui est une assez adroite reproduction en photogravure de mon frontispice, mais il n’y a pas à s’y tromper : avant de venir à Paris, je n’avais gravé sur acier, qu’une seule planche, pour le livre d'Aloysius Bertrand Le frontispice de Gamiani a été gravé sur cuivre. L’acier, qui se trouve dans le paquet d’ordures, à vous envoyéPage 1 Verso : 2par Stocquart est une reproduction. Je le garde, & je l’anéantis, je vous enverrai une épreuve de la reproduction, anéantie, & la planche en plus.– Les 14 autres planches sont d’ignobles reproductions, bêtes & maladroites, des grandes lithographies d’Achille Déveria. Déveria avait fait une quinzaine de lithographi