Lettre de Félicien Rops à [Armand] Rassenfosse. Paris, 1894/03/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/139
Page 1 Recto : 1Paris 21 mars 1894Mon Cher Rassenfosse,Vous voyez que vous êtes de mon avis : ma planche est désastreusement jolie, & c’est déplorable, mais le croquis, c’est le vrai frontispice. Le vernis mou marche assez bien, une seule chose m’horripile : la non siccativité du petit vernis à couvrir sur le vernis mou !!! Il ne sèche jamais ce cochon là !– Vous ne vous servez presque pas de lui, sans cela vous vous en plaindriez et cependant pour les finesses il faut bien y avoir recours. J’ai l’habitude depuis que je fais de l’eau-forte d’avoir recours à la cire à modeler, et avec le vernis mou voilà ce qui se passe :Croquisle noir : C’est le petit vernis posé autour du travail par excès de précautions, ce que font tous les graveurs / le rouge représente le rouleau de cire à modeler pour entourer le travail à faire mordre.Avant de mettre la cire qui doit entourer le bassin, (pour plus de précautions,) j’entoure mon vernis mou partout où il n’y a pas de gravure d’une couche de petit