Graveur et lithographe italien, il se forma à Rome et Paris notamment auprès d’Ingres. Il vécut régulièrement à Bruxelles pendant plusieurs années à partir de 1837. En 1847, il fut élu membre de la Classe des Beaux-Arts de l’Académie royale de Belgique et professeur de gravure à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, charge qu’il exercera jusqu’en 1860. Il retourne définitivement en Italie en 1861. Pour Rops, critique à l’égard du monde officiel dont l’artiste fait partie, Calamatta a empêché le développement d’une pratique moderne de l’eau-forte en Belgique. Comme il le formule en 1881 : « C’était un homme sec, froid, un burin habile, d’un savoir incontestable, et très capable somme toute, de créer une bonne école de Graveurs au burin & de graveurs sur bois. – Ne comprenant rien à l’eau-forte qu’il avait en mépris comme son maître Ingres, il ne convenait que fort médiocrement pour diriger une école qui avait à reprendre la tradition de la grande École des graveurs du 16e & du 17e Siècle »
22-10-2024
Alvin Louis, "Notice sur Louis Calamatta", Annuaire de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 48ème année, 1882, p. 219-238.