Fernand Khnopff

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Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. [Paris], 1890/01/31. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/9

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Vieux, déja !C’est étonnant je n’ai pas encore eu le temps de t’écrire aujourdhui. Pas une minute à moi !! Pas une minute ! Mais demain je prendrai sur mes nuits ! Rassure Brouwez, je suis en retard d’un mois voilà, tout. Sale le Knopfhh ! Quel nom ! Ce n’est pas un plagiaire : c’est moins c’est un Démarqueur comme le frère. Famille de chipeurs effrontés ! Tous les machins du Punch y ont passéC’est un démarquage de Du maurier. Je te trouverai la figure & toutes les figures dans ma collection du Punch qui est à la Campagne. C’est du cynisme. Tu peux le dire hardiment. Ici on n’a pas été dupe ! On n’est jamais dupe ici. Il y a toujours des gens qui savent !À demain, & en steeple-chase effrenéPeux-tu lire ???Ton jeune amiFély

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1890/02/27. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/12

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Page 1 Recto : 127 fév 1890 Paris.Deux mots « au Galop »Mon Cher Eugène :Je reviens du Havre avec ma femme & ma fille. Maison fondée à New-York : 614 Broadway. Clairette est la coqueluche des New-Yorkaises. Elles la trouve plus américaine qu’elles-mêmes ! Fille extraordinaire je t’assure, tenant tête aux Yankees les plus entêtés, & prête à jouer du revolver si besoin était. Quel dommage que Paul soit son frère, sans avoir son sang ! mais voilà c’est l’enfant de l’amour.– Accordé, mon vieux en principe pour le frontispice. J’avais juré de n’en plus faire mais pour toi, je manquerai à ma parole. Ferai mes conditions après !!– T’envoie deux épreuves eaux fortes prises au hasard. Recevras tout, petit à petit. Veux vivre longtemps. En outre de ces deux eaux fortes, une photographie que je t’ai promise : Prends cette photographie, va aux XX, mets toi devant le jeune homme mélancolique qui regarde je ne sais quoi dans le parc d’Héverlé & dis-m’en des nouvelles ! Ah ! ce « Knopft » (jamais je

Lettre de Félicien Rops à Eugène Demolder. [Paris], 1890/02/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/84

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Page 1 Recto : 1Mardi matin4 fév. 1890.Mon Cher amije reviens des champs, où j’ai été « planter »Passe encore de baisermais planter à cet âge !Au retour j’ai trouvé ton mot au crayon me demandant dans quel n° du Punch tu trouverais les figures pincées par Knopft – est ce enfin comme cela que s’écrit ce sale nom ! Mais mon vieux, il me faudrait dix heures d’affilée pour feuilleter page par page la collection du Punch de 1862 à 1882 !! ! Je l’ai cette collection, elle est à la Demi-Lune, à la campagne, mais il me faut des loisirs, et j’ai tellement flané, flanoché, fainéantisé depuis huit mois, qu’il me faut m’atteler à un tas de besognes qui ne me laissent plus le temps de pisser, et que je fais tout, même les choses les plus exquises « au galop » alors qu’on voudrait se délicieusement attarder !Si cela était égal à notre ami Brouez, je crois qu’il vaudrait mieux pour les articles de la Société Nouvelle que je garde mon ancien pseudonyme de l’Illustration Belge : Un Monsieur en habit no

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1888/05/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/6a et II/7043/6b

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Page 1 Recto : 1Paris le Mercredi 23 mai 1887Mon Cher Péladan,On me remet votre intrépide « Salon», & je vous admire non pas tant pour l’avoir fait, car fait : la vaillance de vos dires vous attirera toujours des admirateurs & les rares suffrages de quelques esprits ennemis des foules, & pour lesquels la Popularité n’est que le Succès naturel de la Banalité ; – mais pour avoir eu le courage de l’entreprendre. Car vraiment Mon Cher Péladan, la meute des roquets & des mastiffs se fait nombreuse sur vos talons !Après ce que vous avez écrit sur l’Art, – & avec quelle indépendance d’allures !! – se voir refuser une carte d’entrée par les étranges vertebrés qui dirigent : « La Société des Artistes Francais» c’est presque de la « gloire ». Votre Salon est le seul qui ait été écrit & pensé. Je ne vousPage 1 Verso : 2remercie pas des choses trop belles que vous avez dites de moi. Elles me forceront peut être à tâcher d’exécuter ce que parfois, je veux de moi – Elles ne me donneront pas de petit

Lettre de Félicien Rops à [Octave] Maus. s.l., 1886/11/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/12/16

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Page 1 Recto : 1Mardi 9 nov. 1886.Mon Cher Maus,Veux-tu me faire un grand plaisir ???Envoie chez Uzanne, Octave, 72bis rue Bonaparte, 20 nos, vingt nos entends-tu de l’article de Picard sur « l’infâme Fély ». En échange de ces 20 nos de l’art moderne, je te porterai des eaux fortes « géniales ». À moins que l’administration de l’art moderne ne préfère des « ors ». Alors envoie la note. Je te prie d’envoyer cela chez Uzanne parce qu’il y a dans ma maison seize femmes de couleurs variées, curieuses comme des chattes, & qui n’ont pas à fourrer leurs museaux roses la dedans. Voilà. Tu me dois bien cela pour ton lâchage, car tu m’as lâché, confrère d’Englebienne que tu es !Et fais cela le plus tôt possible te prie ! Le plus tôt possible !!!2° Dis-moi la date fixée pour l’Exposition des XX.3° Dis-moi si Georges Khnopff Page 1 Verso : 3a publié quelque chose ? Franchement si j’étais des MMrs Khnopff je retrancherais l’H & le dernier F ! Il resterait quatre consonnes pour une voyelle ce qui me