Lettre de Félicien Rops à Armand Rassenfosse. Paris, 1890/02/01. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/39
Page 1 Recto : 1Paris 1er février 1890Mon Cher Monsieur Rasenfosse,Je vous ai expédié hier un rouleau d’épreuves de mes essais au vernis mou, anciens, et aussi un essai à la diable, du vernis N°5. – Dans cet envoi se trouvent des épreuves de deux vernis mous faits avec le vernis « de l’avocat ». et une épreuve de la « Maturité » avec la petite tête en marge dont je vous avais parlé.Décidément ce vernis mou N°5 est bon. Il n’est pas « l’idéal », – mais à son défaut, – et l’idéal ne se rencontre pas toujours, : c’est un bon vernis. En le traitant avec adresse, & en le soutenant par des aqua-tintes légères pour les modelés fins, nous pourrons à ce que je crois en tirer un bon parti.Son défaut, et cela rentre dans les défauts que l’on ne peut guère expliquer, c’est de n’être pas flatteur. Regardez comme le grain de la petite tête en question – (marge de la maturité,) est « flatteur ». Un rien, quelques coups de crayon, et il en sort un joli grain « bleuâtre » vaporeux, joli à l’œil. – Notr