Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/221
Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonJ’allais justement, au moment où j’ai reçu ta lettre écrire à Gouzien de ne pas te laisser trop seul ; qu’il n’était pas sain pour toi de rester seul, loin de tes amis dans la passe difficile que tu étais, à tes grands risques & périls, en train de franchir.Je suis heureux d’apprendre que « tout est rompu », je crois que tu as une fière chance, voilà ma simple opinion sur la situation.Tu es superbe mon pauvre vieux, ma parole d’honneur, de t’étonner de ce que l’on a dit, de ce que l’on dit & de ce que l’on dira. – Comment ! Tu enlèves – ou à peu près la femme Stany, – ne récrimines pas : « tu l’enlèves » – c’était un vrai secret de Polichinelle, tu te promènes à Paris partout avec elle, dix Bruxellois vous rencontrent au théatre, au café, que sais-je ? – partout ; – Elle revient à Bruxelles se montrer à la senestre de Stany & se retrimballer dans les caboulos ; – Stany va à Paris & vous êtes de nouveau rencontrés vous baladant à trois. Voilà tout. Et quelle