Charles Vos

  • Naissance

    1860 , Bruxelles

  • Sexe

    Masculin

08-11-2024

Présent dans 37 documents

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. [Paris], 1894/02/03. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/28

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Page 1 Recto : 13 fév. 1894.Mon Cher Eugènevoilà un grand mois que je dois t’écrire, & j’ai passé tout ce grand mois au chevet du lit de ma pauvre grande fille atteinte d’une fièvre typhoïde, & tu comprends par quels vilains moments j’ai passé ! Enfin depuis hier, elle est hors de danger. Cela n’était pas trop tôt ! Je commençais un peu à devenir fou.Voilà pourquoi Mon brave ami, je ne t’ai pas écrit ce que je pensais de ton très beau livre les Récits de Nazareth. Je n’ai pas tout lu. Ce que j’en sais est d’un art exquis, d’une langue à la fois simple & pompeuse, somptueuse plutôt, comme les ornementations des retables du quinzieme siècle. Je vais achever ma lecture maintenant que ma pauvre cervelle a gagné un peu de repos, & je t’en écrirai longuement. Et surtout ne t’inquiète pas des opinions du Père Demolder. Si intelligent qu’il soit « ce n’est pas sa partie » comme disent les maçons. La plaquette « patronymique » est parue, je t’en envoie vingt exemplaires avec une liste de quelqu

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/08. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/29

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Page 1 Recto : 1La Guymorais par St Méloir des Ondes.Mon Vieil !– Déja ! – à la bonne heure ! – Je t’attendrai le 20 à St Malo à l’arrivée du train vers six heures & quelque chose. Ce train part à 9 heures ½ de la gare Montparnasse. Tu demanderas un billet d’aller et retour un billet de bains de mer valable pour un mois (il n’y en a pas pour moins,) et dont le coût est de 37 francs et quelque chose aussi. Donc départ à 9 heures ½ de la gare Montparnasse, – la gare Montparnasse est au bout de la rue de Rennes, c’est assez loin, arrive quelque chose comme une heure à l’avance afin d’avoir le coin désiré des gens « qui se rendent compte ». Le voyage est assez rapide. Tu passes par Chartres, Nogent le Rotrou, Le Mans, Laval. à Rennes tu entres dans la Bretagne, qu’on appelle : « la Bretagne verte » en opposition avec les landes de la Bretagne pouilleuse, & des rochers du Morbihan. Tu passes à Vitré mais tu ne peux rien voir de la gare. Nous y retournerons. Le 19 c’est un Dimanche. Mauvais

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/10/02. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/33

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Page 1 Recto : 1Demi Lune par Essonnes (Seine & Oise)Aujourdhui seulement, Mardi 2 octobre à neuf heures du matin nous recevons un colis dans lequel sont inclus :1° Une fontaine cuivre rouge avec un robinet cuivre jaune, le tout d’un bon aspect.2° Une rape3° un petit « potiquet » cuivre avec une anse, a l’air d’un porte allumettePas le bénitier gothique en question signalé dans une de tes lettres.J’ai écrit à Paul et je lui ai dit que j’avais remarqué son empressement à regagner Bruxelles, le soin qu’il avait eu pendant mon dernier voyage a fuir les hôtels où je logeais etc etc – que tout cela me faisait craindre une liaison, et quelques bons conseils de camarade à ce propos. Une lettre très affectueuse et « bonne garçonne ». Je lui ai dit que questionné par moi à ce sujet, tu ne m’avais rien dit du tout, mais que j’avais deviné ce qui en était. En décembre il viendra à Paris et y restera jusqu’en fin mai.Je t’écrirai demain longuement. Tout le monde t’envoie de grandes amitiés. Je t’é

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/10/21. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/36

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Page 1 Recto : 121 oct. 94.Demi-Lune, Moulin Galandpar Essonnes(Seine & Oise)Pas de plume ! Rien d’étonnant ! J’ai un domestique « rangeur » Il aura « rangé » mon porte-plume ! Je t’écris au crayon Mon Cher Eugène, mon arme après tout ! Mon vieux crayon d’Uylenspiegel dont je vais tâcher cet hiver de renouveler la pointe ! Car je ne veux pas me laisser envahir par la tristesse ! Et le jour de l’enterrement de Mon pauvre cher Filleau, par cet après midi pluvieux, j’ai senti l’atteinte de « l’Ennemie » ! Les peupliers pleuraient des feuilles jaunes, une pluie fine mouillait les discours banales que psalmodiaient des MMrs d’Académie sur le « Cher mort » dont au fond ils se fichaient comme de l’immortel Colin-Tampon. Heureusement Reyer, la moustache énergique, la gueule solide, l’œil assuré d’un vieux lutteur était venu se camper près de moi & me disait : C’est embêtant hein Mon Vieux, les joyeux, les vivants, les bons qui s’en vont comme cela, et sans musique, heureusement !– mais il faut

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/11/23. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/37

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Page 1 Recto : 1½ Lune, Essonnes.(Seine & Oise)23 nov. 1894.Mon Cher Vieux Jeune,Reçu les volumes : Récits de Nazareth et les Contes d’Yperdamme. Manque : l’Ensor, envoie, je te prie. Dès que j’aurai gravé, ce que je fais maintenant, le frontispice du Supplément de l’œuvre de F. Rops, – de ce que l’on veut bien appeler : « mon œuvre » je me mettrai au tien. – Je vais porter demain ou Lundi soir tes volumes à Bailly, – (librairie Indépendante) je crois qu’il publiera la chose. Bonne petite maison. Cela vaut mieux que Vannier, qui est en décadence. Savine sur lequel je comptais, comme je te l’avais dit vient de sauter, ou à peu près, Lemerre est trop cerné & gardé à vue.– L’Automne, que j’aime comme coloriste et comme intimiste ne me va pas décidément, Je broie du brun, il me fait trop penser aux amis absents dont la perte me semble plus sensible aux feuilles jaunes. C’est que Novembre, c’était « la Rentrée !! Je revenais d’Anseremme ou de Blankenberghe. On s’était attardé autour des gra

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1895/02/12. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/38

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Page 1 Recto : 1La Guymoraispar St Méloir desOndesIlle et Vilaine.Mon Vieil.C’est parfait : – Nous t’attendons pour Lundi matin. Il y a un lit breton qui s’entrebaille pour toi. Haraucourt nagera avec toi, il est ici depuis une huitaine de jours, et compte encore rester une huitaine. Nous attendons le docteur Tissier, un vieil ami célèbre labàs. As-tu vu Vos ? Le 15 il sera ici avec toi. C’est convenu. Je travaille pour lui et le 15 je lui passerai une ½ douzaine de choses verveuses et réjouissantes devant des ors variés. Nous lui feront comprendre le cidre bouché et le vin blanc breton. Le vin de vallet du département de la Loire Inférieure et qui fait danser la Nigousse aux bretonnes jusqu’à en altérer la rondeur de leur fesses. Donc à Lundi. Cette année tu assisteras à la Pêche aux Huîtres à Cancale, tant célébrée par ce pauvre Feyen-Perrin un Wauters d’ici.Bonnes amitiés à ta famille, À bientôt. j’irai peut être t’attendre à St Malo, si je m’éveille à temps. C’est que cette année j

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. s.l., 1895/10/28. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/42

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Page 1 Recto : 1Lundi 28Mon Cher Eugène,Nous voici le 28, – Lundi, c’est donc Jeudi 31 que nous vous espérons comme nous disons en Bretagne, écris-moi le Jour & l’heure de votre arrivée. Clairette t’écrira le nom de l’hôtel où tu déposeras Alfred, la chambre d’ami te revient, la chambre « du gros cousin » attention à la rotondité ! On se plaint de ce que tu n’as pas osé envoyé ta mesure depuis ton départ ! – Enfin j’espère que tout marchera bien. Il n’y a jusqu’à présent que peu de pierres d’achoppement. Une de celles qui paraissent les plus difficiles à aplanir & à mettre à niveau, c’est la question de l’installation & du séjour : Paris ou Bruxelles, ou les deux si cela se peut. Léontine & Aurelie Duluc en cédant à Clairette une grande partie de leur fortune « pour qu’elle puisse hériter se sont réservées l’usufruit de cette fortune qui retournera à Claire & à ses enfants sur cet usufruit, elles comptent donner à Claire en se mariant, cinq mille francs de pension, toutes ses toilettes

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Paris, 1894/12/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/1

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Page 1 Recto : 1Paris 12 Déc. 1894Mon Cher Vos,J’espère que vous & votre fragment de collection êtes arrivés à destination.Le lendemain de votre départ j’ai reçu une lettre de Bastia de Armand de Cléty qui s’est croisée avec la mienne. Il me demande de me charger, encore une fois, de la vente complète de sa collection, & m’envoie une autorisation pour prendre le reste de cette première farde chez Mme du Chesnoy. Je vous répète, Mon Cher Vos, que c’est absolument pour vous que je veux bien servir d’intermédiaire dans cette vente. Le fragment de collection qui va être ici la semaine prochaine a tous les textes, de ma main, ce que j’avais fait, en bon camarade pour le Père de Cléty, qui était un vaillant compagnon malgré son âge.– Ce n’est pas seulement une affaire artistique, c’est une affaire commerciale même. Les collection de moi, vendues à la Salle Drouot dernièrement se vendent à un prix tel, que je suis, moi, dans l’impossibilité de racheter les épreuves dont j’ai quelque fois beso

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Paris, 1894/12/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/2

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Page 1 Recto : 1Samedi 23 Déc 18942 Rue du Marché des Blancs ManteauxMon Cher VosJe ne peux vous livrer la collection et l’aquarelle que le 6 janvier jour de l’Épiphanie. Je suis forcé de m’absenter & d’aller à Vendôme le pays de ma femme. Je serai de retour le 1er Janvier Le 4 je vous attends. Nous ferons notre banquet des Rois au lieu de la Noël. Ce fragment de collection est superbe. Il y aura à peu près y compris l’aquarelle et deux beaux dessins, pour 3000 frs, là. On m’en offre beaucoup plus tout de suite ; mais je n’ai qu’une parole et je préfère que vous fassiez cette superbe affaire, et que vous la continueriez dans les autres fardes ! Seulement : attention à vos amateurs ! Il faut de vrais amateurs. Il n’y a pas de puisssance au monde qui puisse retrouver une collection semblable ! C’est la fin !À vous Mon Cher AmiF. R

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Paris, 1895/01/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/3

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Page 1 Recto : 1Paris2. Rue du Marché des Blancs Manteaux7 Janvier 1895Mon Cher Vos.Accusez-moi réception de cette lettre-ci, car il faut que je sache si vous l’avez reçue, – absolument.Je viens de recevoir une dernière lettre de de Cléty. Il est à Monte Carlo. Il ne sera ici que le Mercredi 30 janvier, il a affaire ici le 30 & le 31 janvier. Le Mercredi 30 janvier, retenez la date Mais il y seracertainement, à ma disposition entière.Il arrivera le Mardi 29 janvier, et le mardi il me remettra la farde et les dessins & les épreuves. Il me dit qu’il y a beaucoup de croquis, beaucoup plus que je ne me rappelle sur certaines épreuves, et des bouts de lettres. Ce sera une belle affaire, en attendant le reste.Répondez moi vite Cher Ami, Mes bons ComplimentsF. RopsTournez :Page 1 Verso : 2– Faites-bien mes Compliments à tous nos amis, et mes souhaits de nouvel an. – Une nouvelle : le mariage de ma fille n’aura pas lieu, probablement ; le « Mr » a des allures qui ne me vont pas. – Somme toute,

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 1895/01/10. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/4

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Page 1 Recto : 110 janv. 1895.Mon Cher VosPuisque vous le voulez, venez du 15 au 22 ! Plutôt le 22 que le 15. Je tâcherai de vous former un lot de quelqu’unportance avec ce qu’il y a chez moi, mais, cela ne sera guère qu’un lot secondaire, relativement à ce que j’aurais pu avoir de de Cléty. Enfin cela sera pour un autre mois. Et ne prononcez jamais le nom de de Cléty, sans cela les gens dont vous parlez seront vite sur sa trace, et c’est cela qui pourrait vous faire du tort !Bien à vousF. R

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 1895/02/01. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/5

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Page 1 Recto : 11er Février 1875Mon Cher Vos,Évidemment les amateurs à qui vous avez vendu la dernière collection que vous avez emportée à Bruxelles, s’ils sont de vrais amateurs ont du être enchantés de leur acquisition, car c’était un joli portefeuille & rien que les Sataniques en pareilles épreuves sont d’une insigne rareté. Depuis votre départ nous avons tous été de nouveau grippés et violemment influenzés. C’est pour cela que vous n’avez rien reçu de moi. Je suis resté trois jours pleins au lit et ce n’est que depuis hier que les maux de tête, des maux de tête insupportables ! m’ont quitté. J’ai dormi une nuit pleine hier, ma première bonne nuit ! Aujourd’hui je suis tout à fait bien & me voici à l’ouvrage. Je remets au complet, les jolis croquis & les compositions apportés ce matin par de Cléty, & sous peu, vous allez recevoir tout un envoi qui vous rendra heureux je l’espère.Ce qu’il y a de vexant, c’est que cettePage 1 Verso : 2sale grippe m’a fait perdre une douzaine de jours,

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Paris, 1895/02/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/6

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Page 1 Recto : 1Paris le 12 février 1895.Mon Cher Vos,Je travaille à deux dessins pour vous, & si je n’avais pas eu depuis un mois la très mauvaise chance que j’ai eue, en ayant tout le monde malade chez moi, et, moi compris, je serais en train de vous envoyer votre première farde de dessins. – Mais depuis un mois, depuis votre départ d’ici, c’est à croire que quelque Péladan m’a envouté. Rien ne m’a réussi. La mauvaise chance a continué depuis que vous avez reçu ma dernière lettre. Nous étions tous presque guéris, et voilà que ma belle sœur Aurélie a eu une rechute & une reprise d’influenza tellement violente & pernicieuse que j’ai cru que cela se terminerait par une fluxion de poitrine. Nous sommes encore restés huit jours sans repos ! Enfin tout est fini !!– Puis disparition de de Cléty ! Je le croyais filé pour la Belgique et je tremblais qu’il n’ait, malgré ses promesses, été en Belgique pour voir Deman, car je sais par Pellet, que sa collection de croquis est signalée aux amateu

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Paris, 1895/03/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/7

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Page 1 Recto : 1Paris 3 mars 1895Mon Cher Vos,Vous commencez la lettre que je viens de recevoir de vous par ces mots :« Depuis votre dernière lettre, j’ai été fort malade & dans l’impossibilité de m’occuper d’affaires. Maintenant je suis remis heureusement. »Je peux vous renvoyer mot à mot ce que vous m’écrivez. Vous voyez donc Mon Cher Vos que, il est des circonstances dans la vie où l’on ne fait pas ce que l’on croit pouvoir faire. C’est votre cas, et c’est le mien. Depuis votre départ, depuis bientôt un mois et demi, je n’ai pas eu de repos. L’Influenza, et non pas l’influenza-grippe qui est anodine, mais l’influenza à l’état de congestion contagieuse et infectieuse, qui vous emporte en six ou huit jours s’est abattue sur notre maison et tous, les uns après les autres, nous avons été forcés de garder le lit une huitaine de jours, et quelque fois le médecin venait deux fois par jour ! – Ma femme a été la plus malade. Bref ce mois qui devait être un mois de travail, & de résultats pro

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 1895/04/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/8

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Page 1 Recto : 17 avril 1895.Mon Cher VosTrès Important ! Nouvelle tuile de grandeur : Ne venez pas avant le 25 avril. Je suis forcé de partir pour la Bretagne affaire très importante qui rend ma présence obligatoire le 25 je serai de retour, je prend de l’ouvrage avec moi & vous aurez une jolie farde à reporter dont vous serez enchanté. Mais l’affaire qui m’appelle là bas est trop importante pour que je n’y aille pas tout de suite. Il s’agit de l’achat fort avantageux de toute la propriété de la Guymorais.– Je vous écrirai demainsans faute pour Evely et pour s’arranger avec lui, une longue lettre.Ne vous ennuyez pas de ce retard d’une quinzaine vous en serez dédommagé par la farde du 25.Bons Compliments :Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 1895/05/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/9

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Page 1 Recto : 128 mai 1895Mon Cher VosNe venez pas avant le dix juin, surtout ! – Si vous venez le dix, du dix au douze, vous pourrez emporter deux jolis dessins, peut être trois, sinon vous ferez un voyage inutile & si vous venez du dix juin au douze, votre voyage sera fructueux.Ce mois de juin a été désastreux pour moi, j’ai même failli vous écrire, Mon Cher Vos, tellement j’étais découragé, que je ne voulais plus faire cette affaire, mais j’ai pensé que j’avais, si vous retardiez votre arrivée, encore une quinzaine de jours devant moi que cela me permettait d’achever ces trois dessins & j’ai repris courage. Donc absolument écrivez-moi, au reçu de cette lettre que vous ne venez que le douze, cela me remettra du cœur au ventre car j’ai failli tout laisser. Jugez de mes ennuis : quand vous êtes parti le livre de Rodrigues qui me touche à tant de points de vue était presque terminé, Conquet le prenait, faisait l’avance d’une partie des frais, tout cela était convenu. Il est frappé d’un

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Paris, 1895/05/29. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/10

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Page 1 Recto : 1Paris le 29 mai 1895.Mon Cher Vos,N’oubliez pas de me donner vite une réponse, j’ai besoin de savoir combien j’ai de jours pour un dessin important à faire que je viens d’esquisser.Avez vous remis l’Affuteur à Mr Bauffe ? Il ne m’en a pas encore écrit, ce qui m’étonne fort. Ne négligez pas ce petit service je vous prie.Je travaille à mort, & si vous retardez votre voyage, il y aura un bon résultat & je serai désenguignoné. Je n’ai plus de courage. J’ai été si embêté depuis un mois !Bonnes amitiés à Eugène. Dites lui de venir avec vous vers le 15.À Vous, j’attends de bonnes Nouvelles,F. R

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 1895/06/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/11

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Page 1 Recto : 1Vendredi 14 juin 1895Mon Cher VosJe vous ai fait bien peu de chose ! je n’ai presque rien fait, & je n’ai pas eu le courage de vous dire que j’avais eu une espèce de fièvre cérébrale qui m’a mis très près de la mort. Cependant si vous avez huit jours devant vous je crois que je pourrai vous faire encore deux ou trois choses bonnes ! – Si je n’ai pas une semaine ou deux de répit, je serai forcé d’abandonner tout travail : la vie avant tout ! Mon médecin m’interdit absolument tout travail. J’ai été navré de ces circonstances plus que fâcheuses qui m’empêchaient de tenir mes promesses ; de jour en jour, j’espérais pouvoir aller mieux, mais ce mieux tardait trop, et n’était pas suffisant pour me contenter. Enfin, j’ai passé deux mois, ou du moins un mois ½, le plus mauvais de ma vie certainement. Dans tous les cas venez vite demain Samedi et Dimanche à la demie Lune, je vous expliquerai tout cela. Je n’ai pas encore perdu tout espoir.Venez vite. Entrez par la N°2 de la rue

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Corbeil-Essonnes, 1895/07/06. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/12

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Page 1 Verso : 1Demi Lune 6 juillet 1895Mon Cher Vos,Quand je vous verrai, vers le 12 juillet, car je ne peux absolument être à Paris avant le Jeudi 11 juillet je pourrai vous remettre « La femme en croix » et le frontispice de la Fleur Lascive. Figurez vous que de retards ! Ce n´est qu´hier ou plutôt avant-hier Jeudi onze que j´ai pu faire signer à Clément du Cléty la promesse expresse de vente de soixante trois croquis, esquisses et dessins, qui composaient la collection de Mr le chevalier de Cléty oncle !!! Ah on ne fait pas ce que l’on veut ! Me voilà propriétaire de 63 dessins ou plutôt « œuvres » de moi ! La femme en croix et la Fleur Lascive n’en font pas partie. C´est pour cela que j´ai pu y travailler. Je pourrai vous fournir une collection des Sataniques, mais la collection (avec texte photogravé) n´est pas trouvable à moins de 300 francs. Belles épreuves.Je vous serre la main de vieille amitié.Félicien R

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Saint-Méloir-des-Ondes, 1895/09/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/13

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Page 1 Recto : 1La Guymorais, Samedi par St Méloir des ondes. (Ille & Vilaine)Mon Cher Vos,Demolder me charge de vous dire qu´il faut absolument que le Jeudi 19 septembre vous soyïez à St Malo à l’arrivée du train a 6 ¼ du matin, et qu´il y sera avec une voiture.Donc, il faut partir de Bruxelles le Mardi Mardi 17 et de Paris le Mercredi 18Partir de Paris le Mercredi 18 voilà l´essentiel. le 18 à 7 heures ¾. S´assurer que je ne me trompe pas et que c’est ces heures sont bien celles du chemin de fer. Si vous pouvez, et si vous voulez que vos dessins soient bien fixés, passez s.v.p. par la maison Lefranc & Cie Md de Couleurs rue de Turenne, – je n´ai pas le N° c´est une des premières portes cochères à droite quand on vient de la rue des Francs-Bourgeois. Du reste tout le monde dans le quartier, connaît la Maison Lefranc, et le Bottin n´est pas fait pour les caniches.Vous demanderez un fixatif Arnoldo Ferraguti du prix de 2 frs 50.Vous en prendrez une bouteille, vous la ferez bien emballer

Télégramme de Félicien Rops à Charles Vos. [Paris], 1896/01/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/14

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Page 1 Recto : 1Mr Vos, Hôtel des deux Hémisphères,79 rue des Martyrs. – (En cas d’absence adresser à Mr Charles Vos, chaussée de Bondaël, Ixelles Bruxelles)Page 1 Verso : 211 Janvier 1896Mon Cher VosSi vous êtes encore à Paris, (et si vous m´aviez écrit je vous aurais conseillé de ne pas venir avant une dizaine de jours, alors tout aurait eté arrangé pour le mieux pour vous, et la consigne express des docteurs eut été levée,) mais vous avez toujours eu la manie de ne pas écrire à l´avance, ce qui est une très mauvaise manie. J´ai été malade d´une façon extraordinaire et très grave. J´ai échappé à un danger très sérieux, grâce à la solidité de ma carcasse. C’est un cas très rare. J´en suis sorti. Il ne s´agit pas de recommencer !Ce petit bleu est pour vous faire savoir que Dimanche matin, Eugène et sa femme viendront déjeuner avec nous et si cela vous va, on vous engage à venir prendre votre part du repas très modeste d´ailleurs, comme tous les repas que l´on prend en mon logis.Je vous

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Corbeil-Essonnes, 1896/04/04. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/15

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune Samedi 4 avril 1896Essonnes, Seine & OiseMon Cher Vos,Je vous fait savoir au plus vite que je m’oppose par tous les moyens qui sont en mon pouvoir, à ce que la Dame au Cochon soit gravée. J’en ai parlé à Gustave Pellet qui fort grasieusement à consenti à tout ce que je lui demandais. Le quinze du mois d’avril j’aurai des dessins disponibles.Je vous serre affectueusement la mainFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 1896/04/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/16

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Page 1 Recto : 1Le 9 avril 1896.Mon Cher Vos,Il n’a jamais été question entre nous de reproductions éditées par Pellet ou par n’importe quel autre qui ne soit pas moi. En l’occurrence vous deviez d’abord vous adresser à moi. J’ai ici tous les papiers qui réservent tous mes droits, et absolument, il n’y a pas même à plaider ! Et s’il fallait plaider j’irais jusqu’au bout et le résultat n’est pas douteux.Venez Samedi sans faute4 Rue des Blancs Manteaux à mon atelier, Samedi, j’y serai : Samedi à 10 heures du matin. J’y serai jusqu’à midiJe vous serre la main affectueusement.F. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 1896/04/10. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/17

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Page 1 Recto : 110 Avril 1896.Mon Cher Vos,Je serai demain Samedi à 10 heures du matin de 10 heures à midi à mon atelier. Je tiens à vous prouver que en cas de différent judiciaire toutes les « valeurs » pour parler le langage des plaideurs se trouvent de mon côté.Je vous serre amicalement la main et j’espère pour vous et pour Gustave Pellet que tout cela pourra s’arranger à l’amiable mais je ne veux rien perdre de mes droits.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. [Paris], 1895/08/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/19

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Page 1 Recto : 1Mercredi 7.Mon Cher Vos,J’avais tout a fait égaré votre adresse voilà pourquoi je vous ai écrit par le canal (pas de calembourg !) du bon Eug. Demolder. J’espère que vous aurez reçu cette lettre. Je la reitère, dans le cas où vous ne l’auriez pas reçue, par n’importe quel empêchement.Nous sommes aujourdhui le Mercredi 7 aout, & je suis en plein travail. Nous comptons partir le Mardi 20 aout pour la Bretagne, où nous retournons pour un mois. Je voudrais, – si votreintention est de venir à Paris prendre des épreuves et des dessins, que vous vinssiez le Lundi 19 courantNotez que je dis : « Si votre intention est de venir », car je ne veux jamais vous inciter à faire des voyages coûteux.Autre chose : Pouvez vous en retournant à Bruxelles me faire le grand plaisir de prendre, pour le remettre à Deman un cartable d’épreuves d’eaux-fortes que je dois lui vendre ?? Pour ce je vous donnerai un croquis signé, comme commission, puis ce n’est pas à Deman que vous rendrez service, m

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Corbeil-Essonnes, 1895/10/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/20

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Page 1 Recto : 11/2 Lune, Essonnes (S. & O)Mon Cher Vos,Ce mois ci est tellement spécial à cause d’occupations imprévues, & auxquelles je ne m’attendais pas lorsque je vous ai quitté, je ne savais pas devoir reculer la date de la livraison de mes dessins mensuels.– Vous savez les projets d’union qui ont lieu entre notre famille et celle d’Eugène. Tout marche bien, à notre satisfaction, réciproque & je crois comme nous le disions que Clairette et Eugène se trouvent dans des conditions à avoir une vie très heureuse. J’attends pour le 1er Novembre le père d’Eugène ici à Paris afin de tout régler, et Eugène par dessus le marché. J’espère que tout marchera au gré de nos désirs.Donc il n’y a pas moyen que vous veniez prendre des dessins avant le dix ou le quinze novembre. Toutes mes heures seront prises jusqu’au quinze. Le lot sera d’ailleurs très curieux et fort avantageux mais je ne peux « le livrer avant cette date. J’ai sept ou huit dessins commencés.Je vous parle de ce mariage Mon Cher

Télégramme non autographe de Félicien Rops à Charles Vos. [Hyères], 1897/03/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/21

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Page 1 Recto : 15h(eure). 30 m.Charles Vos301 chaussee BoendaelIxelles BrDéposé à Hyères à 448 N°984Je reçois épreuves affiches dame aux cartons ratés ne pas la montrer l’autre bien lettre suitFelicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Corbeil-Essonnes, 1895/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/22

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Page 1 Recto : 1Demi-LuneMon Cher Vos,Si vous voulez faire une économie Nys doit aller à Bruxelles Jeudi. Cela vous épargnerait un voyage. Il vous porterait les croquis contre remboursement.Bien à vousF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/23

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vos,Ne viens pas demain Mardi viens sans faute Mercredi matin.À toi bien,Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/24

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Page 1 Recto : 1Vendredi.Mon Cher Vos,1° Ne pas oublier le livre de Goffin. – Je l’attends.2° Adolphe Bauffe demeure rue d’Aremberg N°11.Rien de nouveau, – je travaille.AmitiésF. Rops

Carte de Félicien Rops à Charles Vos. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7109/25

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Page 1 Recto : 1Mr Charles VosHôtel des deux HémisphèresRue …….Viens 4 rue du marché des Blancs Manteauxà 9 ½ du matinParis.VendrediImpossible Jeudi.

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/12/33

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Page 1 Recto : 1Mardi soir.Mon Cher Vos,Je vous attendrai non pas Mercredi mais Jeudi matin. Je serai à l’atelier avec une couple de dessins et une fort jolie peinture : un site ardennais au printemps, qu’on a déjà voulu m’acheter & que je peux vous céder avantageusement. Donc à Jeudi. Nous déjeunerons ensemble. Vendredi, je travaillerai à Paris et je mettrai à votre disposition si cela vous va des eaux fortes en très belles épreuves.À vous & à bientôtF. R.à Jeudi matin.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1895/04/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/9/48

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Cher Ami,Rassure-toi & viens Mercredi Vers quatre heures je crois que tu pourras emporter ta planche le « Naturalia non sunt turpia » et tu verras l’autre : la feuille de vigne en train. Bref vendredi prochain, j’espère que tout sera bien fini.Je te remercie encore de ta gracieuseté d’hier, & cela m’a redonné du cœur au ventre. J’étais forcé de travailler pour Vos et cela venait à travers de ma besogne de gravure. Je ne sais pas faire deux choses à la fois à mon grand dam.Bien à toiFélyengraveur en pointe dure, & aux vernis secs et mols, en la rüe vieille du Temple, près la maladrerie des Soudarts, & de l’hostel de Madame très Sénéressime Jehanne d’Albret.

Carte de visite de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/170

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur DemanMrVos vous donnera des explications et vous dira les tristes jours qui ont passé dans ma vie. Je suis sauf encore une fois.avec mes ComplimentsFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. s.l., 1895/03/11. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00694/0001

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Page 1 Recto : 1Lundi 11 mars 1895Mon Cher Vos,J’attendrai votre arrivée, (ne venez pas avant le Lundi prochain 18 pour vous remettre une vingtaine d’épreuves, & cinq dessins. Il y en a une belle farde non finie, mais maintenant cela va aller très vite, j’en ai des tas de préparés de ces dessins, et des plus curieux ! mais c’est à peine si je suis remonté sur ma bête !À bientôt & à vousFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Vos. Saint-Méloir-des-Ondes, 1895/09/10. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00694/0002

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Page 1 Recto : 1La Guymorais, par St Méloir des ondes.(Ille & Vilaine)10 Sept. 1895.Vous avez eu tort Mon Cher Vos, en retournant à Bruxelles de Paris à votre dernier voyage, de ne pas faire tout de suite ce que je vous avais demandé : de prévenir Eugène que je ne l’attendais que pour le 15 septembre. Je faisais cela pour avoir le temps de travailler à vos dessins, & sans distractions. Vous savez que j’aime beaucoup Eugène, mais la question des dessins primait tout. Au lieu de cela, non prévenu à temps, (vous étiez parti pour Heyst sans le prévenir), lui est arrivé à la Guymorais sans crier gare, & il a bien fallu que je lui sacrifie une bonne quinzaine d’un temps précieux. Enfin malgré cela je pourrai vous remettre quelques dessins de prix pour 1500 frs à peu près dont la Léda et le frontispice de la Légende des sexes, que notre ami Eugène considère comme deux dessins de 1er ordre. Je le dis moi-même, je ne me trompe pas ! Vous verrez cela ! – Vous partirez le 17 sept. mardi, à 8h45 p

Lettre de Félicien Rops à [René] Pincebourde. Paris, 1895/11/05. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0063

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Page 1 Recto : 1Paris – le 5 Nov. 95Mon Cher Monsieur Pincebourde,Je crois qu il vaut mieux que nous en restions là l’un & l’autre. Je ne m’occupe pas de la douceur de votre caractère et je me fiche de vos vertus privées. Vous me demandez si vous pouvez venir me voir ? Si vous croyez que cela soit nécessaire ou bon à quelque chose, venez, cela m’est égal. Si vous avez 1200 frs disponibles, & si cela me convient, je pourrai peut être vous vendre une collection, mais je n’y tiens pas. Je n’ai pas de temps à perdre, et vos râleries m’agacent.Une fois pour toutes, je ne reçois ni de vous, ni d’autres des listes ou des demandes. Vos listes j’en ai allumé mes cigarettes et si vous m’en envoyez encore, je les emploierai à de plus humbles usages. – Encore une fois, et encore : pour toutes, ceux qui veulent de mes œuvres, doivent s’y prendre de cette façon : mettre un billet ou deux, de mille frs dans leur main droite & un portefeuille sous leur bras gauche, – Regarder ce que je leur propose, e