Eugène Demolder

  • Sexe

    Masculin

Présent dans 17 documents

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Hyères, 1896/12/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/174

letter

0467

Page 1 Recto : 129. Boulevard des Iles d’orHyères – VarMon Cher Rodrigues,J’ai dû quitter la Demi-Lune sans passer par Paris pour m’éviter une journée fatiguante. En quittant notre train nous sommes montés dans le train de Lyon. – j’avais bien envie de t’envoyer une dépêche pour te dire de venir me dire au revoir à la gare, mais à Haraucourt et à mon docteur à qui j’avais donné rendez vous, j’ai dû télégraphier trois fois toujours une chose ou l’autre me faisant remettre mon départ. Je suis du reste parti tout raséréné par la constatation du nombre d’amis inconnus qui se sont manifestés à cause de l’exposition de la rue Drouot ; – où la jolie préface du catalogue a tant aidé à éclairer ceux qui n’étaient pas initiés à ce que l’on veut bien appeler « mon œuvre ». – C’est pour te remercier très chaleureusement de cet acte d’extrême gracieuseté et de belle amitié que j’aurais voulu te voir. Ensuite a paru le bizarre & magistral article d’Haraucourt dont je suis très fier d’être le héros a

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/16

letter

0233

Page 1 Recto : 1Demi-Lune (Essonnes)(Seine & oise)Mon Cher Nys,Vous recevrez Vendredi sans faute, un dessin de moi. Patientez jusqu’à ce jour. Je le mettrai à la poste Jeudi. J’ai été obligé de vendre ceux que je vous destinais, vis à vis du prix très élevé qu’on m’en offrait, mais j’ai gardé les plus beaux croquis, & d’ici au quinze octobre, vous allez en recevoir coup sur coup, vous n’aurez pas à vous plaindre. Du reste tout l’hiver je travaillerai « dur » ! J’ai dû par ordre absolu des médecins ne songer qu’à me guérir & à refaire ma vue, très ébranlée, – j’ai été sur le point de perdre un œil ! C’est peu de chose pour un roi, mais c’est beaucoup pour un peintre. Enfin j’espère être tout à fait guéri pour l’instant & pour l’éternité.Bons Compliments.FRDans une huitaine de jours j’irai à Paris et nous choisirons une série d’épreuves à 20 frs ; c’est Liesse qui m’a parlé de cela, d’après vous. Ci-joint un autographe pour votre collection. Il est de MrDemolder un des rédacteurs de la S

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] Guillemot. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/32

letter

0247

Page 1 Recto : 110 Aout 1894.La Guymorais, par St Méloir des Ondes (Ille & Vilaine)Mon Cher ami,Il m’arrive ici, à la Guymorais, deux exemplaires de l’Étude Patronymique, que j’avais demandée à mon cousin & ami, le très lettré Eugène Demolder, l’auteur des Contes d’Yperdamme, que je veux vous faire connaître, l’un portant l’autre. C’est un très curieux type d’écrivain flamand, il a publié deux livres : Les récits de Nazareth, & les Contes d’Yperdamme, et je vais tâcher de vous les faire parvenir. Il y a là matière à une curieuse étude. J. K. Huysmans le tient en grande estime & le considère comme un des écrivains les plus originaux de la Belgique. Vous m’aviez demandé cette brochure, Mon Cher Guillemot, et suivant mes détestables habitudes de négligence, je ne vous avais je crois guère répondu, 1° parce que je n’avais eu que trois exemplaires de cette plaquette et qu’ils étaient partis ; 2° parce que, sentantPage 1 Verso : 2que je m’opposerais à cette publication, à cause des éloges tr

Lettre de Félicien Rops à Eugène Demolder. Corbeil-Essonnes, 1889/08/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/46a et APC/27194/46b

letter

0260

Page 1 Recto : 1La Demi-Lune par Moulin-Galant19 Aout 1889.Cette race a deux bras gauches !...... Henri Heine.Mon Cher EugèneJe crois bien que la fin de la Semaine ne se passera pas, sans que j’aille à Knocke. Je vous enverrai un télégramme, mais je vais d’abord à Blankenberghe, que j’ai en horreur à cause du nombre extraordinaire d’Allemands goinfreurs qui y dévorent les « sept viandes » sans intermède, qui composent la table d’hôte de la bàs, – sans nourriture pour l’esprit ! & des femelles hideuses qui l’entourent. Tous ces gens ont l’air d’être fabriqués pour que rien ne se perde, dans quelque vague prison où l’on « monte » ces êtres là à la grosse « pour la Confection ». – Et les congestions des desserts ! & les « fiancés » se serrant la poisse des paumes, en roulant des yeux de veau noyé ! Et le bain, avec les fesses et « les tettes » atteints dedelirium tremens, qui n’ont ni commencement ni fin, sans raison d’être ! Ah ! lePage 1 Verso : 2joli téton résolu de nos sœurs de Paris,

Lettre de Félicien Rops à Jean Alboize. Paris, 0000/06/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/48a et APC/27194/48b

letter

0262

Page 1 Recto : 1Paris 2 JuinMon Cher Directeur,Ci-joint deux plaquettes, horribles ces plaquettes ! on ne peut rien rêver de plus laid ! – Une est pour vous & l’autre pour MrBenedite. Elles n’ont d’ailleurs que le mérite de la rareté. Demolder est un maniaque de moi, je suis bien forcé de l’excuser de ses exagérations d’ami. Le portrait est chez Mathey – 159 Rue de Rome. Il le remettra contre un reçu, & pour plus de certitude, je prie d’y joindre le mot qui accompagne cette lettre.Et remerciez pour moi s’il vous plait mon cher Alboize, Monsieur Benedite, de la gracieuseté apportée par lui en cette affaire.À vous bien de toute ma déja Vieille amitiéFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] [Verwée]. Corbeil-Essonnes, 1893/03/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/66

letter

0280

Page 1 Recto : 1Demi-Lune 25 mars 1893.Mon Cher Vieux,grand merci de tes jets de houblon. C’est délicieux & je vais en planter dans tous les coins de mon jardin, décidément. Puis tout ce qui vient du pays a une saveur particulière ! Tu comprends que depuis que Eugène Demolder a découvert dans l’Art Moderne que j’étais aussi Flamand que toi, tout ce qui vient de ma nouvelle patrie est encore meilleur ! Je ne veux pas faire mentir le gros cousin ! Décidément la terre Wallonne ne produit ni peintres ni dessinateurs, il n’y avait qu’Artan & moi, Artan est Batavo-portugais, & me voilà flamand comme uncarabitje! Fichue la ville de Namur si elle compte sur ma statue pour orner la place St Aubin ! C’est Audenaerde qui l’emportera, ou Malines ! Cela fera un potin ! Me voilà forcé d’apprendre le Flamand ! Depuis l’article de Demolder, lesGodferdoumnaissent sur mes lèvres comme les roses sortent de la bouche des Fées, – et j’ai l’accent !! Celui que devait avoir mon arrière grand père. Moi qui ai

Lettre de Félicien Rops à Eugène Demolder. [Paris], 1890/02/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/84

letter

0294

Page 1 Recto : 1Mardi matin4 fév. 1890.Mon Cher amije reviens des champs, où j’ai été « planter »Passe encore de baisermais planter à cet âge !Au retour j’ai trouvé ton mot au crayon me demandant dans quel n° du Punch tu trouverais les figures pincées par Knopft – est ce enfin comme cela que s’écrit ce sale nom ! Mais mon vieux, il me faudrait dix heures d’affilée pour feuilleter page par page la collection du Punch de 1862 à 1882 !! ! Je l’ai cette collection, elle est à la Demi-Lune, à la campagne, mais il me faut des loisirs, et j’ai tellement flané, flanoché, fainéantisé depuis huit mois, qu’il me faut m’atteler à un tas de besognes qui ne me laissent plus le temps de pisser, et que je fais tout, même les choses les plus exquises « au galop » alors qu’on voudrait se délicieusement attarder !Si cela était égal à notre ami Brouez, je crois qu’il vaudrait mieux pour les articles de la Société Nouvelle que je garde mon ancien pseudonyme de l’Illustration Belge : Un Monsieur en habit no

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/85

letter

0295

Page 1 Recto : 1LundiMon Cher Eugène,Ceci est très grave, et doit être par amitié pour moi, fait tout de suite. Tu vas aller au bureau de poste du Boulevard de Waterloo prendre toutes les lettres qui s’y trouveraient aux InitialesA.B.C.Z.40Tu les mettras dans une enveloppe ave à cette adresse :MrOctave Uzanne17 Quai Voltaire.ParisEt tu écriras sur la première enveloppe : Pour remettre à MrFélicien Rops.À toi & j’écris demain – :fais vite.Important

Fragment de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. s.l., 1895/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7037/5

fragment

1176

Page 1 Recto : 1car je suis élève des Jésuites, mon Cher ami, et point ne le regrette ! Eux seuls donnaient une instruction basée sur la belle inégalité intellectuelle, et en Art & en Lettres, professaient un noble druidisme. Ils voyaient clair dans les méandres des jeunes cerveaux, se connaissaient en « matière grise » et savaient distinguer dès leur formation, le calcaire dont on pave les rues, du Carrare dont on fait les bustes. Leurs mains amitieuses et délicates écartaient des lèvres des Cérébraux le brouet des gamelles pédagogiques dont MrSarcey gavait ses disciples, –macte puer ! – Déja sérieux, les pauvres, dès la première culotte! cette même culotte « centre gauche » qu’ils ont continué à user plus tard, sur la moleskine des ignobles Parlements que l’on sait.Je suis porté, comme tous ceux qui sont honnêtes & sincères, vers la justice du Socialisme, et, – arrange tout cela, toi, qui est un juriste ! – je suis toujours tenté de défendre les Juifs et les Jésuites ! Probablement p

Lettre de Félicien Rops à Joséphine [Hallaux]. Corbeil-Essonnes, 1896/03/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/39

letter

1039

Page 1 Recto : 1La Demi-Lune, Essonnes, Seine & Oise 28 mars 1896Ma Chère Joséphine, je te présente mon gendre MrEugène Demolder, qui te dira l’impossibilité absolue où je me trouvais il y a un mois, de pouvoir partir pour Bruxelles, et d’assister aux obsèques de notre pauvre ami Victor Hallaux, le meilleur et le plus vieux de tout mes amis.Tu comprendras facilement Ma Chère Joséphine, que si je n’étais pas, et des premiers, à l’enterrement de notre très cher et très regretté Victor, c’est que le cas d’impossibilité absolue était fragrant. Depuis Trois mois je suis gravement malade. Je ne peux quitter ma chambre, et les médecins m’ont défendu de partir pour Bruxelles, quelles que soient les raisons qui me forçaient à faire ce voyage. Et il fallait, Ma Chère Joséphine, que la défense des médecins fût bien grave pour m’empêcher de remplir un devoir aussi sérieux que celui d’accompagner à sa dernière demeure mon vieux camarade et de lui faire mes derniers adieux. – J’irai à Bruxelles proc

Lettre de Félicien Rops à [Félix] Nadar [Tournachon]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/2/20b

letter

0573

Page 1 Recto : 1La Guymorais – par St Méloir-des-Ondes (Ille & Vilaine)Mon bon Nadar,je t’envoie une « étude patronymique » sur Rops que tu n’as pas ; j’en ai deux exemplaires, j’envoie l’autre à l’ami <Guillemot> . C’est plein de fautes d’impression, mal imprimé, mal reproduit, tout mal !! – Aussi l’auteur, Eugène Demolder, aussi auteur de deux livres très originaux : Les Contes d’Yperdamme et les Récits de Nazareth, va en publier une autre édition et mettra celle-ci au pilon. Je te l’envoie comme livre rare, tout simplement. Fais pas attention aux éloges : Demolder est mon cousin, et il fait reluire la famille « c’est difficile mais voilà ce qu’il obtient ! » Puis il est enteté comme toute une corporation, il me veut Flamand, et il farfouille d[an]s tous les ossuaires, pour y trouver d’autres cousins, et me les flanquer à la figure. Je lui pardonne. – Si tu le voyais ! C’estPage 1 Verso : 2un Franz Hals ! Il est carré comme l’hypoténuse, trente pintes de lambic par jour, et lorsqu’il

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Paris], 1894/02/04. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/9/13

letter

0904

Page 1 Recto : 14 fév. 1884.Vraiment Mon Cher Ami, j’avais tout à fait oublié ce dont tu parles, mais oublié « comme la mort ! » Nys tirait, je cherchais un croquis pour son payement, & je suis tombé sur ces machines là, mauvaises, je les ai un peu retapées pendant que roulait la presse et voilà mon inconsciente faute, – faute de mémoire. Nous réparerons cela.Ici la convalescence marche doucement, mais elle marche ! la brochurette Pincebourde – Demolder est parue. Cela n’a pas d’aspect. J’ai prié Demolder de t’en envoyer un exempl. mais je sais qu’il n’en a reçu de Pincebourde que quatre exemplaires (!!!) Ah ! ce n’est pas la générosité même que le Pincebourde ! – J’ai dû : – le monstre a eu recours à ma femme ! m’exécuter – mal (mais je n’ai jamais été circonvenu comme cela) & faire un dessin pour le fils Tinan. C’estPage 1 Verso : 2mauvais, mais on ne fait bien que les choses qui vous plaisent ! Tant pis je m’en fiche comme de la peau des Couilles de mon bisaïeul ! C’est bien le dern

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/16. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/9/16

letter

0907

Page 1 Recto : 1La Guymorais le 16 aout 1894.par St Méloir des Ondes.Mon Cher Amique le Diable emporte la Bretagne et la Normandie et leurs plages ! – Je t’écris blotti dans une houppelande de Lapon, le vent souffle à travers les fenêtres hurlant comme une bande de chats faméliques ; une mer d’un vert triste qui saute au milieu des brisants, et sans une voile consolatrice ; le flot déferle lugubrement et colore en bleu de Roy les tristes fesses des notairesses qui sortent grelottantes de leur bain obligatoire : le médecin l’a dit : ne manquez pas un bain ! – Moi j’y suis parce que je dois y être, – pour fonder une plage !!! Depuis que j’ai reçu ta dernière lettre je suis lugubre. Pour l’amour de toi pour l’amour de nous, pour l’amour de ton livre ne le fais pas paraître en octobre, je t’en supplie ! Six mois de plus et nous le faisons paraître en avril au vrai moment o[ù] Paris est Paris, et recommence à être mouvementé & vivant ! Et nous donnerons un beau livre au lieu d’un livre tron

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1893/10/31. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/132

letter

0105

Page 1 Recto : 1Demi-Lune, Essonnes, Seine & Oise.Mon Cher Monsieur Deman,Vous ne vous êtes pas expliqué pourquoi je désirais « parler à Rodrigues » avant de vous donner une réponse relativement aux lettres de moi, que vous possédez. Voici pourquoi : sur la foi de quelques paroles entendues de coté & d’autre, et sur des semblants d’indiscrétions de tireurs en taille douce, je m’étais mis dans la tête que vous étiez l’associé de Rodrigues, pour la publication de votre Catalogue. Je n’en avais pas parlé à Rodrigues parce que je sais qu’il déteste que l’on s’occupe de ses publications avant leur apparition. Je voulais vous proposer par son intermédiaire de faire avec vous un échange contre le dossier de lettres dont vous m’avez parlé. Rodrigues m’a dit avoir fait avec vous quelques affaires, mais n’être pour rien dans la publication de votre futur catalogue. Je m’étais trompé, donc.Il ne me reste plus qu’à vous demander le prix auquel vous vendriez ce dossier. notre ami commun Eugène Demo

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/134

letter

0107

Page 1 Recto : 1La Guymorais par St Méloir des Ondes (Ille & Vilaine)Mon Cher Monsieur DemanNous arrivons ici avec mon gros cousin Demolder  de retour d’une excursion à travers ce que nous appelons la Bretagne archéologique : Rennes, Vitré, Fougères, et le Mont St Michel. Votre lettre m’arrive aujourd’hui & nous allons en causer à la bonne franquette.Je ne peux dès l’abord, aucunement publier à nouveau le frontispice  en question, sans une lettre de Stephane Malarmé à moi adressée, qui me demande de remettre en lumière cette planche.Songez que j’ai une responsabilité vis à vis des premiers acheteurs qui ont payé fort cher l’édition publiée par Dujardin, et ne l’eusse peut-être pas payée ce prix là, s’ils n’avaient pas eu une presqu’assurance que cela resterait « une rareté ». C’est fort délicat.– Au cas où Stéphane Mallarmé veuille bien assumer cette responsabilité, et m’en dégager, moi, je mettrai à votre disposition un certain nombre d’épreuves égal au nombre d’exemplaires que vous p

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1895/08/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/161

letter

0133

Page 1 Recto : 1Mercredi 14 Aout.Mon Cher Monsieur Demanje suis content si vous êtes content. Quant à realiser le reliquat de vos souhaits, – à part le carton dont nous parlons toujours, et qui évidemment va avoir lieu, ce qui reste à faire : épreuves in-folio, épreuves du livre etc etc, ne me regarde mie, – c’est affaire entre vous et Nys. Mardi, Mercredi (au plus) 20 aout, je pars pour La Guymorais. J’y resterai un mois. jusqu’aux derniers jours de Septembre. Puis je viens me replonger dans les ors et dans les pourpres de l’Automne de la ½ Lune, jusqu’en fin octobre. Seulement tous les Jeudis je serai à Paris. Besoin de garder mes nerfs luisants, & de ne pas devenir par trop horticulteur. Je suis trop jeune !! !! !Voici mon adresse bretonne :À la Guÿmorais, par St Méloir des Ondes (Ille et Vilaine.),La Guymorais ! en Celtique, en breton : La Mer du Guy !Demolder sera des nôtres, si vous avez quelques loisirs venez nous rejoindre, voici comment on vient en ce Finis Terrae : on prend u

Lettre de Félicien Rops à [René] Pincebourde. Corbeil-Essonnes, 1893/09/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/195

letter

0151

Page 1 Recto : 1½ Lune 29 sept.1893.Mon Cher Monsieur Pincebourde,Je vous avais dit que Demolder avait de moi une lettre dans laquelle je lui exprimais les très différentes impressions que me faisaient ressentir les bords de l’atlantique & les plages blondes de la mer du Nord. Et je vous avais engagé à lui en écrire. Mais voici qu’en ouvrant l’Art Moderne je trouve dans un n° du Dimanche 20 Aout cette lettre insérée dans le susdit journal nul doute que Demolder vous permettra de l’intercaler dans la petite plaquette. Je vais vous faire la petite vignette tout de suite, àCroquisDULCEDO OCCULTAune condition, c’est que vous me renverrez le croquis, qui doit me servir pour graver cette vignette. Il est bien entendu d’ailleurs que cette vignettePage 1 Verso : 2reste ma propriété, ce que vous aurez la bonté de me déclarer dans une lettre, ce n’est pas pour vous que je prends ces précautions, mais nous sommes tous mortels comme dit la Sagesse des nations et j’ai été tellement victime de ces t