Léon Dommartin

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Marginalia de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 1883/07/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, 232bis/584

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Page 1 Recto : 1CroquisAULTRE NE VEULX ESTREParis ce 22 juillet 1883.Mon Vieux Copaing.Je suis hanté depuis quelques jours du désir féroce de faire une danse macabre plus que macabre !! Une machine à la gloire de la mort « égalisatrice » & libératrice ». Cela m’a repris. Il y a dix ans que je rêve cela. À Thozée j’ai fait des tas d’esquisses de cette machine là, Je t’écris ce billet pour te dire que si par hasard tu allais voir Léon de le prier de te remettre les quelques croquis gaiement funèbres qui sont restés chez lui.Écris moi pandour !Ton fidèleFélyCroquisJUSTICIA/ Laissez passer la justice de Dieu !

Lettre de Félicien Rops à [Ernest] [Hermant]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/004

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Page 1 Recto : 1Cher VieuxPar retour du courrier expédie moi l’adresse de notre ami Evenepoel, je l’attends avec une impatience facile à comprendre puisque je n’ai que fort peu de jours à passer ici.Bon voyage, tu vas avoir un temps merveilleux, il fait splendide ici, les vieilles forêts deFrance sont les plus belles choses du monde par ces soleils d’automne, & rien ne vaut la Seine à six heures du soir fuyant sous les Saules comme Galathée :Fugit ad salizette !dit Virgiluis Nazo – le Dommartin du temps.Reviens nous vite ou plutôt reviens nous tard car quand on aime ses amis il vaut mieux leur souhaiter de ne rentrer jamais dans cette salle à douches froides qui s’appelle la Belgique :CroquisREFROIDISSEMENT / RALENTISSEMENTJe t’écrirai demain pour autre chose.à toiFélÿ

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Degeorge. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/51

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Page 1 Recto : 1Paris LundiMon Cher Degeorge,Mon article de fin – m’a entrainé – ou n’a jamais fini ! Je le crois intéressant.Je me défie des typographes & je vous prie de faire attention à la page 6. À la sixième ligne de cette page il est écrit Francois Bonhommé – avec un accent aigu sur l’é final.À la même page :Mineurs sur la benne à chapeau c’est le nom d’un appareil employé par les mineurs.– Deux lignes plus bas :Ch-Arlequinspour Charles-Quint.il faut faire typographier :Ch-Arlequinsavec un s à la fin.Quant au prix des articles, Mon Cher Ami, comme me voici au bout de mon rouleau & que nous n’en avons pas parlé jusqu’à présent, je crois que je ne seraiPage 1 Verso : 3pas trop exigeant en vous demandant le même prix que vous donnez à Léon Dommartin : 25 centimes la ligne C’est le prix que l’on m’a offert partout pour mes chroniques. Je n’ai pas compté les lignes mais si cela se monte à plus de 250 francs, vous vous arrêterez à cette somme. Si vous trouvez cela trop cher, – ce qui

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1885/04/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/59

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Page 1 Recto : 1Dimanche 3 heuresMon Cher VieuxImpossible mais de toute impossibilité d’etre avant Mercredi soir à Paris. C’est rageant. – Je reçois tes morilles délicieuses ! ! Toutes « mes dames » t’envoient des remercîments. – Mon Cher Ami, je suis forcé d’être à Montargis pour le mariage de Dommartin Lundi soir – ma femme vient de m’apporter le frac de rigueur c’est Mardi que ce bon pochard arrive. Je suis témoin !! ! – Témoin !! ! – Jeudi matin Paris me reverra & je t’attends !Impossible aussi de donner la « Clef » des Éroticités à personne. Seulement Seulement Seulement il faut que tu me repasses pièce parPage 1 Verso : 2pièce les croquis pour la retouche. –À toi Cher Ami, bien & encore merci.Ton embêtéFély

Copie non autographe de Félicien Rops à Alice Renaux [Renaud]. Sedan, 1872/10/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/84

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Page 1 Recto : 1À Sedan. Chambre n° 16 ce jourd’hui dimanche, le 6 du mois octobre mil huit cent septante-deux.Cette chambre est nue et d’un aspect sévère : Le papier vert bouteille à bouquet indigo, sur un socle en bois, tout en or et sous verre ! L’empereur à cheval revient de Marengo…Et il y a du feu ! enfin je vais pouvoir écrire à Mignonne Alice. Que fait-elle maintenant ? Il me semble que je l’entends d’ici chanter notre chanson de Fortunio ou la valse des Roses. Vrai, j’entends votre voix d’argent, ma chère Alice, malgré les trompettes et les clairons bavarois qui sont en train de me sonner sous mes fenêtres je ne sais quelle bizarre et mélancolique fanfare d’outre-Rhin ; et je viens justement d’écrire au frère Carlier que je me laisserais traîner sur mon torse pendant vingt lieues, comme le grand saint Pantaléon si je pouvais vous entendre dire : « Fély » là, tout de suite.Ah ! quel drôle de voyage je fais ! je quitte, bien triste, mes petites sœurs lundi soir ; chez moi je tro

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1891/06/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/120

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Page 1 Recto : 1MonsieurEugène Rodriguesavocat16. Rue MonceyParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Rodrigues,L’exemplaire est retrouvé !! Comme je te le disais : au fond d’une Caisse ! – J’avais le vague souvenir de la caisse ! – et la certitude que rien ne se perd chez moi. J’ai de l’ordre dans mon désordre comme le Mercadet de Balzac.Seulement je te demande deux ou trois jours au plus pour terminer les deux croquis.Demain à 10 h. mon larbin ira prendre l’Enterrement dont je te remercie grandement.Je te serre bien la mainFélyJ’expédie trois E. Ramiro :à Paul Ropsà Léon Dommartin de la Chronique.à Rodenbach pour le Journal de Bruxelles.et j’en expédierai un 4e à la Jeune Belgique.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1892/04/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/133

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Page 1 Recto : 127 avril 1892.Excuse-moi Mon Vieux Copain, de te répondre dix ou douze jours trop tard ! C’est la faute aux autans ! La ½ Lune qui devait me rendre la santé s’est compliquée d’une autre Lune, mais rousse celle-là ! et j’en ai été victime. – Je me suis remis au lit avec toutes sortes de maladies plus insupportables les unes que les autres : bronchites, congestions nouvelles, poitrinasseries etc etc. Et ta lettre a attendu sa réponse : bien facile à faire cependant ! : Il fait trop froid la bàs, pour mettre le nez dehors ! Si tu peux l’y mettre : gagne le joli village de Monthermé, au confluent de la Meuse & de la Semoy, frète une calèche fermée, et remonte la Semoy jusqu’à Bouillon.– Entre chez un libraire de Charleville et achète : L’Ardenne par Léon Dommartin, c’est le modèle des Guides ; il te renseignera bien mieux que moi ! Mon amour pour la bécasse nous retenait dans les bois de la frontière, et me faisait oublier les grands paysages des environs de Mézières. Ah !

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1889/07/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/1

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Vieil,Absolument de ton avis : les médailles Belges ont fait rire ! Artan, Verwée & Stevens méritaient les trois médailles d’honneur. – On en a donné une à Courtens ! – a ce compte Stobbaerts qui est un excellent peintre, la méritait encore mieux ! Il y a eu là des tours de main extraordinaires de la part de ce jury bizarre. – Mon Vieux, il y a dans le machin que tu dois faire un écueil à éviter : c’est d’engueuler le ministère catholique. C’est l’ancien ministère libéral des Graux des olins des Bara, – tous anciens amis d’Université, qui n’a jamais voulu me reconnaître pour un artiste sérieux ! – J’avais tout fait pour rester en Belgique, j’avais fondé la Société Internationale des aquafortiste avec un tas de « grands Seigneurs » comme membres protecteurs & la Comtesse de Flandre (!) comme présidente d’honneur, – celle là n’a rien protégé du tout ; pas plus que « le tas de Seigneurs ». – Jamais le ministère libéral, que j’avais soutenu pendant six ans par d

Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. Paris, 1882/03/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/2

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Page 1 Recto : 1Paris 29 mars 1882Mon Cher VieuxPlus de nouvelles de toi depuis que tu es rentré dans ton coin d’Ixelles ! Sale mutismeux que tu es ! – Que deviens-tu ? que fais-tu ? J’ai appris par raccroc que ton affaire Rosez ne se faisait pas. Si ton été est libre nous en profiterons, je compte d’abord aller en Juin à Heyst, puis revenir à Montigny quelques jours, puis Montlignon, & un coin de St Enogat ensuite. Je veux errer avec mon bazar de graveur partout où l’on peut graver & peindre. Si tu le veux nous passerons un bon été de travail vagabond. Nous sortons d’un hiver dur comme soirées ! Godebski a donné hier un grand dîner costumé, très amusant & très drôle. J’y étais en St Antoine « ex-tenté » & professeur « d’extase » un St Antoine séduit.– MmeGodebska en t’sigane. Godebski en paysan hongrois. Franz Servais en dame de Compagnie Anglaise. Le docteur Pofsi en Tunisien, Robert Mols en Arnaute, sa femme, fort jolie « en Japonaise, Silvestre en « rentier ». d’Hervilly en vieux m

Lettre de Félicien Rops à [Octave][Uzanne]. Heyst, 0000/09/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/8

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Page 1 Recto : 1Dimanche,Mais j’arrive ici mon vieux, j’arrive ! Et depuis mes malles débouclées, il pleut & il vente à décorner Cocu lui même & tous les cocus de la bonne ville de Brugesès paÿs de Flandre ! – Je n’ai pu aller te donner la poignée de main de l’étrier, parce je suis parti plus tôt que je ne le croyais, avec Filleau & Clapisson. Je les ai conduits à Anvers à l’île de Walcheren à Domburg ; dans l’île de Zud-Beveland, jusqu’à Rotterdam ! Puis je suis revenu ici à Heyst-sur-mer avec ma fillette. J’attendais le doux soleil de septembre pour te faire signe. Voilà la marche projetée : Dom est dans les Ardennes jusqu’au douze septembre inclusivement. Le 13 il sera ici. Tu peux arriver directement ici par deux voies par Lille ou par Bruxelles. Je vais t’attendre à Bruges. Nous passons une soirée à Ostende, tu reviens loger ici. Nous traversons à pied le Cadzand un pays bizarre, un coin de Flandre inconnu, nous gagnons Braeskens, un petit port perdu, le bateau de Braeskens nous m

Lettre de Félicien Rops à [Octave][Uzanne]. Heyst, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/9

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Page 1 Recto : 1Hôtel des BainsHeyst sur merMon Cher frérotnous t’avons maudit en latin, en wallon en français, en hébreu, en grec en voyou & en flamand, en six langues, – tu méritais cela comme linguiste. Si tu savais quel ragoût cantharidant qu’une petite flamande que le sable de mer fait croquer sous la dent ! Tu n’hésiterais pas & tu comprendrais Jean Steen d’emblée & tous les maîtres d’ici ! – C’est l’initiation ! – Enfin ! j’y renonce pour cette année. Mais l’an prochain tu me réserves ton mois de Septembre, car septembre est le mois lumineux & brumeux de la Flandre & de la Hollande. Et je veux te faire voir ce pays sans Kistemackers. Et dire que j’avais préparé pour toi une aimable petite Heystoise qui t’attendais entr’ouverte comme un tryptique !Autre chose ; il faut que tu me tires d’ici Mon Cher Vieux frérot en demandantPage 1 Verso : 2– par grande hâte – une passe aller & retour pour Paris-frontière.En demandant un passe pour Paris-frontière je peux revenir indiféremment par

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 1875/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/15

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Nys,Vous pouvez être assuré de ma Collaboration. – Je vous ferai un frontispice non pas comme celui de Gaspard de la nuit, parce que je dessine différemment & qu’à six ans de distance on a changé son art ; mais je vous ferai une figure de frontispice. Seulement je voudrais avoir deux choses : 1° La dimension du papier en Centimètres ou plutôt une feuille de Papier (envoyée par la poste) de la dimension de votre album. – Je vous engage à prendre des dimensions « assez grandes » parce que je crois que pour les sonnets il vaudrait mieux les faire graver sur la planche même du dessin. –2° Les noms des Collaborateurs. N’y aura-t-il que des Belges ? ? – Demandez un sonnet de ma part à MMrsLiesse & à MrDommartinPage 1 Verso : 2MrLiesse demeure 15 petite rue Francart – MrDommartin 45 Rue d’Orléans. –Je crois Mon Cher Nys que vous feriez bien de vous entendre avec le journal l’Artiste de MrHannon pour l’engager à publier à chaque semestre un petit album d’eaux fortes so

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Anseremme], 1875/09/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/17

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Page 1 Recto : 17bre 75. AnseremmeMon Cher VieuxAh tu nous a manqué et tu as par contre rudement manqué le coche ! – Tu viens de passer loin de notre Nid d’Anseremme les meilleurs huit jours de la Saison !Vendredi Soirée dansante chez Bricart Dimanche id chez Bricart. Lundi – Bal des Artistes à l’hotel de ville d’Anseremme les Bains ! Avec illuminations, verres de couleur, drapeaux sapins, décors, boissons, buffet, suisse à la porte ! – Très chic !! et ébouriffant ! on t’a télégraphié, attendu & on était certain de ton arrivée puisque tu avais promis d’être Lundi ici ! C’est bête ! La fête a été décidée Lundi à 9 heures ½ du matin, tout le monde s’est mis à l’œuvre avec un entrain du diable. J’avais retourné toutes les « mufleries » et entrainé mon monde, – C’est un de mes succès intimes ! – C’est le diable de faire bouger toutes ses épaisseurs à derme trop nourri ! Enfin on s’y est mis et Fontaine était le plus enragé !!Il nous était tombé la veille une ravissante petite femme : la sœ

Lettre de Félicien Rops à Edmond Inconnu. [Paris], 1875/11/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/18

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Page 1 Recto : 19bre 75Mon Cher Edmond,Auré a du papier comme ses robes, elle adore décidément le rose, je t’écris sur un bout de sa grande table. J’ai oublié de te dire dans ma dernière lettre que Blanche doit, ou te payer, ou te rendre les deux dessins du Théatre Gaillard, – tu n’as qu’à lui dire que tu en as le placement à Paris ce qui est vrai d’ailleurs & s’il te les rend expédie les avec un morceau de Bristol, par la poste. Tu vas tenir une petite liste des déboursés que tu feras pour moi.Écris-moi à propos de tout cela.Surtout préviens moi huit jours avant ton départ de Bruxelles pour Paris & écris moi la date exacte de ce départ.Je crois que Dom ne t’accompagnera pas, il n’a pas le sou m’a-t-il écrit et puis nous sommes un peu en froid à la suite de mots échangés à propos de la drôlesse en question. Inutile de lui parler de cela ni d’y faire allusion, cela va sans dire.Rien de nouveau ici, Mes Chers Amis, jePage 1 Verso : 2travaille fort & vous verrez les résultats. Mais vous ê

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. s.l., 1878/04/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/22

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Reçu ta lettre, – tu ne m’as pas du tout compris à propos de la suite d’es eaux fortes dont je t’ai parlé. Je t’ai dit que ces planches m’avaient été Commandéeset avaient été exécutées Sujets gaillards mais pas entièrement « décullotés. Le propriétaire des planches qui n’en a tiré que trois exemplaires numérotés sous le titre : Dix Croquis Gaillards, a l’intention d’en tirer cinquante exemplaires pas un de plus. Et de m’en donner (en échange d’un petit travail) deux exemplaires. Chaque exemplaire coutera 300 frs. Tous les exemplaires seront vendus d’avancePage 1 Verso : 2Il y aura un frontispice & un postface 12 planches à 25 frs. pièce. –Quand j’aurai mes épreuves, je te les montrerai. Ce sont des choses au trait coloré très fines & très drôles. Ce sont des croquis d’amours & de femmes nues, & des « Mythologismes »Cela sera introuvable absolument. Tu comprends que si les planches étaient anéanties & s’il n’y en avait que trois épreuves, je ne te proposer

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/30

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxComment tu files, sans crier gare, sans me prévenir. Et notre marche Domartinienne de Bièvres à Corbeil ? – Et abandonner Paris en temps de choléra ! Tu es perdu de réputation. On va te prendre pour un franc lâcheur ! – Tu me dois une réparation. Prie vite MrLeclaire de m’expédier par la poste son volume des Blasphêmes. Non seulement je vais lui faire des illustrations en marge, mais je lui ferai un « superbe » frontispice pour le même prix. J’ai déja « l’idée ».Prière de faire vite, je suis sans grand ouvrage & je poursuivrai la chose avec énergie.Amuse toi bien mon Vieil & À toi. & mes bonnes amitiés à MrLeclaire.Fely

Lettre de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1881/08/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/43

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Page 1 Recto : 1Dépêche TélégraphiqueOctave Uzanne72bis Rue Bonaparte ParisRetour Montigny. Dom parti après avoir été Rue Bonaparte où : porte close. – Jeudi prochain retour à Montigny pour dix jours. Irai Mardi deux heures chez bon Uzanne. – J’achève dessin Prunaire – Tiens toujours promesse – Jamais tout de suite. – Tout de suite : Adrien Marie. – Rops pas tout de suite – horreur tout de suite. – Tout de suite brutal, nouveau jeu Commis-voyageur. – Moi vieux jeu : paresseux & travailleur à mes heures. Dessin Prunaire fini Mardi matin. Après, billet de banque pressé, – frontispice Uzanne avec belle femme, – après frontispice Uzanne : Ex-libris Uzanne.– Nous voir, pour arranger cela & petite histoire de MmeP. – Bons Tétés MmeP. – Fin de compte partironsPage 1 Verso : 2pour Belgique 20 aout ? ?Cela va-t-il ? –À Mardi deux heures. Si empêchement à Mercredi même heure. –À toi & à bientôtTon bien amiFélyToi devoir venir un jour à Montigny, pas un Dimanche. Raisons très sérieuses te dirai

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. [Longwy], 1871/01/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/55

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AlfredNous sommes ici depuis le commencement du bombardement de Longwy – Nous sommes entrés avec les Prussiens dans la place. Dis à nos amis qui ont du temps de venir voir cela c’est très beau & très particulier comme specimen de bombardement – Et ce n’est qu’à un pas de la Belgique.J’ai passé toute la journée d’hier à dessiner l’intérieur des casemates où étaient relegués les blessés & les typhoïdes – Des caves éclairées par des lampes fumeuses, – une crypte des premiers chrétiens.À toi – À vousFelyDommartin se joint à moi.

Lettre de Félicien Rops à Eugène Demolder. [Paris], 1890/02/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/84

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Page 1 Recto : 1Mardi matin4 fév. 1890.Mon Cher amije reviens des champs, où j’ai été « planter »Passe encore de baisermais planter à cet âge !Au retour j’ai trouvé ton mot au crayon me demandant dans quel n° du Punch tu trouverais les figures pincées par Knopft – est ce enfin comme cela que s’écrit ce sale nom ! Mais mon vieux, il me faudrait dix heures d’affilée pour feuilleter page par page la collection du Punch de 1862 à 1882 !! ! Je l’ai cette collection, elle est à la Demi-Lune, à la campagne, mais il me faut des loisirs, et j’ai tellement flané, flanoché, fainéantisé depuis huit mois, qu’il me faut m’atteler à un tas de besognes qui ne me laissent plus le temps de pisser, et que je fais tout, même les choses les plus exquises « au galop » alors qu’on voudrait se délicieusement attarder !Si cela était égal à notre ami Brouez, je crois qu’il vaudrait mieux pour les articles de la Société Nouvelle que je garde mon ancien pseudonyme de l’Illustration Belge : Un Monsieur en habit no

Marginalia de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, GD/E835

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Page 1 Recto : 1CroquisFélicien RopsÉtudes d'animaux : Celle qui ce soir sera pour les reporters : « Notre délicieuse Mme X » « la reine du fancy-fair » !!! ! !! ! !! !CroquisFRCroquisJ'ai tiré cela à la diable, moi-même, avec ma presse, cela donne plus – l'épreuve que je t'envoie est une épreuve d'état, ne pas oublier !J'envoie aussi la même épreuve à Dommartin qui réclame toujours.Vas-tu à Heyst cette année ? [effacé] en plus belle.– Envoie tes épreuves d'eaux fortes sous rouleaux, comme j'envoie celle-ci. Cela arrive intact Je ne peux résister Mon Cher [effacé] au désir de dessiner sur mes épreuves. Je trouve que rien ne vaut ce papier Japonais ou le Hollande qui a été mouillé par la presse. . . Puis quand le modèle est là !! Envoie moi les épreuves de ton livre, & de mon côté je continuerai mes envois. avec croquis si tu es plus qu'aimable.CroquisF.R / Japoniaiserie.– Tu as tort de trop te livrer au croquis « de chic » ! Vois-tu Mon Vieux [effacé] Il est toujours facile, – relative

Lettre de Félicien Rops à [Caroline] Popp. Mettet, 1868/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7005/1

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Page 1 Recto : 1Chère Madame,Permettez moi de continuer à me vautrer dans mon inconvenance & dans mon incivilité natives. Comme la Lesbos de Baudelaire « je tire mon pardon de l’excès de mes fautes » je rougis comme l’églantine, mais cette preuve d’une candeur hors d’âge n’excuse rien.Vous avez autorisé ma grossièreté, Chère Madame, – je la connais, elle n’en prendra que plus à son aise, et elle vient déjà, sans prendre vent, frapper à votre porte, & renouveler ses obsessions ridiculement déplacées.Tout ce verbiage pour arriver à vous présenter mon bien cher ami Léon Dommartin rédacteur au Gaulois tout comme Armand Gouzien. – Il a tous les vices de l’autre, plus les miens pardessus le marché, & il n’en rougit pas, – le traitre ! – Je vous dirai Chère Madame qu’il est un peuPage 1 Verso : 2mon frère & beaucoup mon ami ; je ne sais guère pourquoi je l’aime, mais cette amitié lui servira à quelque chose puisque c’est grâce à elle que je vous prie d’avoir pour lui toute l’indulgence que vo

Lettre de Félicien Rops à Ernest [Scaron]. [Mettet], 1870/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/2

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Page 1 Recto : 1Mon Cher ErnestCi-joint une lettre pour Gillens.Je m’embête – il neige Dommartin a mal aux dents J’ai manqué une bécasse, Paris est assiégé & je suis amoureux – amoureux – amoureux – pour la première fois de ma vie.Cela n’est pas gai – tout ça. – J’oubliais : Tobÿ mon jeune chien vient de crever et j’ai cassé la tige du Rhaponticum Cynaroïdes que je cultivais depuis trois ans.Que le diable m’emporte.À toi.Fély

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. Paris, 1878/06/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/5

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Page 1 Recto : 1Paris 5 juin 17 R. Mosnier.Réponds moi vite Mon Cher Edmond, ceci est de première importance. Où se trouvent aujourd’hui 5 juin nos amis Liesse & Dom ? J’ai absolument besoin de Savoir où ils sont & voici pourquoi : J’ai fait lire – presque de force, au Père Dalloz le roman de Liesse. Gouzien et moi nous lui avions échauffé le ventre avant tout. Il était préparé. Il le trouve bien & il a l’envie de le publier dans la Revue de France. Ce serait merveilleux comme entrée à Paris pour Liesse. Je lui ai fait lire la lettre de Daudet. Il demande comme condition d’acceptation que cette lettre de Daudet serve de préface – d’entrée en matière. Je crois que ni Daudet ni Liesse ne trouveront à redire à cela ! – Mais tout cela presse ! & il me faut tout de suite une réponse. Tu vas voir que cet étourneau de Liesse va perdre tout le fruit de son travail c’est bête comme tout. Quelle idée d’aller à Naples pour l’instant ! À quoi cela rime-t-il ? – il fait un livre, il dépense beaucou

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/11

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Page 1 Recto : 1Mardi.Mon Vieux LiesseLe billet est payé, j’ai fait 130 frs, Jouve 70 et nous sommes arrivés à faire face à nos affaires ! Le billet de 73 francs ne sera qu’une plaisanterie à payer en mai. –Je vais demander des places pour l’Éden, il y a telle affluence que j’ai dû retarder ma demande. on fait le maximum par soirée, & le directeur m’a prié « d’attendre un peu ».Travaille pour avancer ton roman, sans cela tu ne pourras le publier qu’en octobre & cela te retarde encore d’un an. Carpe diem!Saisis le jour !Ah mon ami l’argent est rare & l’on vend peu ! Enfin cela ne nous empêchera pas de passer un bon mois d’avril & de faire la cure au lait ! J’y tiens ! –Page 1 Verso : 2À bientôt Mon Vieux, viens me voir en tes sorties.Uzanne est à Bruxelles. – Dom se marie de plus en plus, défiant les DieuxÀ toi & amitiés à ton aimable femme.Fély.Nous prendrons aussi le bon Schopenhauer à Corbeil ! – & Henri Heine qu’il faut relire. –

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/17

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Page 1 Recto : 1Paris mardi.Mon Cher Vieux Liesse,Tu peux venir quand tu veux, la chambre, (mais je te l’ai dit ! : Nue comme le crâne de Dommartin) est prête. Que les Dieux te soient propices ! La mer est grosse, prends ta ceinture de natation ! – Carlier quitte Paris, et repique vers Chooz. Je crois qu’il n’a pas tort : il aime les champs et c’est encore le vrai, quand on n’est pas né pour être roulé, de se mettre à l’abri du roulis ! – Mais toi, tu dois savoir ce que tu fais !Je travaille à cou, & à nerfs tendus : besogne énorme, dettes, le train de derrière du diable ! Heureusement que je passe aux champs la moitié de ma vie, mais à la table de travail & non à vaguer. Que veux-tu ? C’est une période encore à passer, – dure à vrai dire.À propos : je ne connais pas assez Otlet pour rien lui demander. Puis je me suis juré de ne jamais recommander personne, ma belle âme en a assez. Cela prend trop de temps. Je n’ai plus le loisir d’exercer des vertus, même celles qui ne coûtent rien. M

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1870/07/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/6 et II/7036/23

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Page 1 Recto : 1Jeudi soir.juillet 1870.Mon Cher Vieux,Je ne reçois pas de lettre ni de nouvelles de toi. que deviens-tu ? Que fais-tu ? Gouzien est parti hier pour la Belgique & pour Lembecq. – Quand tu le verras fais lui lire cette lettre, il pourrait peut être voir ma femme & il faut qu’il soit renseigné sur ce qu’il doit lui dire de ma part. D’abord je ne t’ai pas écrit parceque j’étais atrocement agacé & ennuyé, le travail trop menu des planches de Musset m’a irrité les yeux, & j’ai frisé une ophtalmie très sérieuse. Lemerre a compris que ce travail à la loupe était impossible & il a consenti à changer mes contrats. Je ne vais plus graver de petites planches, je les donnerai à graver. Cela va me faire moins de rémunération de mon travail, mais il faut bien que je passe par là. Venons en à la question de mon ménage. Si je n’ai pas depuis un an, bientôt deux essayé de me rapprocher avec plus d’insistance de ma femme, c’est que je ne voulais pas que l’on attribuât à mes démarches un

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1875/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/7

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Page 1 Recto : 1J’aime mieux cela Mon Cher Vieux,j’aime mieux savoir à quoi m’en tenir. Mais je ne comprends pas plus !! – voilà pourquoi nous t’avons blessé & cela ne me serait pas arrivé si j’avais pu soupconner un seul instant ce qui est, ou ce que tu crois être.Tu ne resteras pas seul vieille bête, pas plus que je ne te laisserais seul si tus avais la petite vérole noire ! Nous ne parlerons plus de ces choses. Ni moi ni Gouzien nous ne les comprendrons jamais. – Le monde Mon Cher Léon est méchant & bête mais plus je deviens vieux et plus je vois qu’il rend à chacun justice selon ses œuvres. – Il ne se trompe jamais tant que cela. C’est nous qui nous trompons, & qui sommes trompés, – toujours. Notre cœur & notre imagination sont nos jolis complices. J’ai fait quoique tu en dises, le tour des douleurs humaines & comme les ouvriers qui faisaient le tour de France j’y ai gagné ma maîtrise. Chacun croit toujours souffrir plus que les autres,Page 1 Verso : 2de même que chacun croit ne pa

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1870/09/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/13

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Page 1 Recto : 1J’espère qu’à l’heure où je t’écris Cher Vieux tu as des nouvelles de ta mère ; – dis-moi ce qui en est. – J’ai commencé à dessiner à aquareller & à peindre, enfin à mettre sur leurs jambes mes notes et mes croquis de guerre que je compte exposer en novembre à la Société Libre. Pour donner une plus grande valeur, – « dans l’ordre moral comme dans l’ordre physique » à cette great exhibition, je te somme de dire à tous les êtres que tu rencontreras que j’ai suivi l’armée Française & que j’ai rapporté de cette tournée en pays perdu les dessins « les plus étonnants.Tu comprends l’effet de cette bourde légère sur les masses, – les moindres croquis gagneront aux yeux des imbéciles la valeur de document.J’ai été en outre obsédé avant mon départ de demandes de « correspondances, j’ai promis « la chair est faible » à MmePopp pour le Journal de Bruges à Bardin pour le Phare de Blankenberghe (!) à Siret pour le Journal des Beaux Arts (!!) à Van Camp pour le Précurseur, à Victor Ha

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1885/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/59

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanPourriez vous me prêter pour un jour la planche du Vice Suprême ??Avez vous eu l’article que « le Patriote de Bruxelles fait en réponse à Dommartin ?Et la Revue des Livres & des Estampes ?Merci à la princesse Dinska qui a fait un tour de force de virtuosité-express.Mais trop cher !! Trop cher!!!!Cela ne se vendra pas du tout malheureusement.Puis comme aspect : c’est un recueil de polkas pour fillettes !– Avec moins de frais on pouvait donner de l’aspect à cela.Je vous serre la main bien –F. Rops,

Lettre de Félicien Rops à [Octave] Uzanne. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/3

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Page 1 Recto : 1Mercredi.Mon Cher Monsieur Uzanne,Impossible la Gare du Nord aujourdhui. Je vous envoie trois lettres unepour Mr Picard-Olin avocat en cas d’absence de Mr demander Mme une amie à moi pas jolie mais fort aimable & coquette.une pour de Roddaz aimable garçon qui dirige labàs la confection & la mise sur pattes d’un gros livre : l’Art Ancien.Connait très bien les endroits gais. Très Lupanardeux.une pour Léon Dommartin auteur francoys, excellent garçon idem. – Tête des jeux de Massacre des foires de banlieue mais bon lettré & aimant les livres itou. Rédacteur à la Chronique & à votre Illustration Belge. Va venir habiter Paris. Il finit son temps de Belgique.Prière de lui remettre le petit cuivre qui est joint à cette lettrePage 1 Verso : 2s’il vous plait. Vous trouverez toujours Dommartin chez lui vers dix heures du matin de 9 à 10 47 Rue d’Orléans – Prendre une voiture ou le tramway du Bois de la Cambre. Se faire arreter par le conducteur vis à vis de la rue d’Orléans. Cela

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1881/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/9

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonJe te présente Mr Octave Uzanne, sois pour lui l’aimable garçon que tu es pour moiÀ toiFélyIl a bien voulu se charger de te remettre la petite planche pour Mme Élise. Fais-moi le plaisir d’accompagner Mr Uzanne chez de Roddaz car il faut bien lupanarder un brin !!

Lettre de Félicien Rops à Adolphe [Popp]. Paris, 1887/01/25. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/66

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Page 1 Recto : 1Paris 25 janv. 1887.Mon Cher Adolphe,Je te remercie de ta bonne lettre. Le frontispice de Léon est presque fini, – il n’y a plus que quelques retouches à faire ; & dès que ces derniers travaux seront terminés, la planche sera mise à l’impression. Le livre pourra arriver pour la date fixée par l’éditeur.Je crois que ce frontispice, ne sera pas des plus mauvais. Je comptais avoir tout terminé pour le 25, pour aujourdhui même. Mais avec les nouveaux procédés que j’emploie, on ne sait jamais où l’on va !Tu as raison d’agir en beau père, & de me recommander les intérêts de ton gendre, mais ce gendre là étant mon plus vieil ami, n’a guère besoin de m’être recommandé je t’assure. Ce frontispice a eu toutes sortes de mauvaises chances, & je l’ai recommencéPage 1 Recto : 2deux fois ce qui ne m’arrive jamais. La composition du premier dessin ne me plaisait pas, & le second cuivre a été brulé à la morsure. Il a fallu encore recommencer. Bref à la troisième fois cette planche endia

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. Paris, 1890/12/02. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/38

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Page 1 Recto : 1Paris 2 Décembre 1890.Mon Vieux,Il en sera comme tu voudras, et je me tiens à ta disposition entière pour ta deuxième « machinette » comme tu dis. Seulement, j’espère que tu n’as pas fait graver une vieille peinture de moi (comme le vieux croquis en couleur de la Chronique dont tu avais parlé à Liesse.) Je ne te le pardonnais pas. Je sais Kistemaecker ou plutôt « Tristemacaire » comme on l’appelle ici, assez Jean foutre pour te conseiller de me jouer un mauvais tour, avec un certain plaisir. Il faut que je te dise qu’un jour cet ancien commis de je ne sais quel bourdeau d’Anvers est venu me demander pour Cladel un cuivre que je lui ai fait gratis. Il m’en a récompensé en le faisant servir une 2e fois en tête des Poésies de Théodore Hannon avec une ineptie anversoise, (de l’esprit d’Anvers !!) sous la planche en épigraphe. Ici, c’est un bonhomme tout à fait « exécuté » : – Il a été pris la main dans le sac, faisant faire des tirages supplémentaires, au tirage qu’il annon

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. s.l., 1877/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/2/22

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Page 1 Recto : 1Cher Vieux,Tu vois que je ne te fais pas attendre une réponse. Bonne lettre que la tienne & qui m’a remis en contentement, je ne veux pas différer à te le dire. Pas plus que le vif plaisir, je crois même que c’est quelquechose comme du bonheur, que m’a fait éprouver la nouvelle de « ta rupture » – définitive & sans remise à neuf – hein ? – Enfin je n’étais à la désespérance. – Cela va si vite & si loin ces choses là. Et il n’y a rien à y faire !N’ai-je pas eu moi aussi ma brûlure au talon, moi l’amiantifère ? Et si je n’avais pas veillé sur ma vieille gale de cœur comme comme on surveille un ami qui va de temps à autre se piquer le nez en ville, & qui risque de se briser la caboche à chaque saut de trottoir, je t’assure que j’aurais recommencé les bêtises d’antan ici comme ailleurs ! Mais minute ! je l’œil ouvert. – Ce qui ne m’empêche pas d’être très amoureux à fleur de peau.Puisque tu es en train de poser des barricades chezPage 1 Verso : 2toi & de dépaver je vais moë

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Léon Dommartin. [Paris], 0000/00/27. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/2/25a

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Page 1 Recto : 1Monsieur Léon DommartinHôtel de Cinq Phares chez Braibent coin [ illisible: barré ] du boulevard Montmartre & de la rue du faubourg de ce nom.Page 1 Verso : 2Ce soir je serai chez moi jusqu à 7 heures.LundiMa vieille branche,je ne sais si je pars ou si je ne pars pas, cela tient à Léontîne qui est à Londres.– Il y a là un tas d’affaires en train. Viens me prendre demain mardi (si je ne suis pas parti Calino) Nous irons salonner de midi à 4 heures (si c’est ouvert !! Calino). De Roddaz nous accompagnera avec ses lumières, si cela lui va. – À 4 heures je te quitterai Il faut absolument que tu sois Dimanche à Montlignon. – Si les lits sont pris, il y en a à l’albergerie de l’Espérance, sans puces pour les peintres, avec puces pour les gens riches.À toi Mon VieuxFély

Carte-Correspondance de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. Bruxelles, 1874/12/10. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/2/25b

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Page 1 Recto : 1Monsieur Dommartin132 Chaussée de CharleroyPage 1 Verso : 2Passe par l’atelierJe n’en bouge pas de l’après midi jusqu’à 6 heures.À toiF.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/19

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,Les « Grelots du Carnaval » ont « cessé de tinter » Nous voici en carême, aurai-je l’heur de recevoir une lettre de toi ? – Pourquoi ne pas me répondre ? J’attends toujours ta lettre de réception de l’argent envoyé. Rien de nouveau à nous deux Taelemans nous nous reposons sur nos lauriers des jours gras, lesquels lauriers sont des Myrthes ! – Le Violon de Strauss s’est envolé vers Vienne avec le Danube Bleu ! Plus rien que le Boulevard qui poudroie & Albert Wolfqui verdoie !J’attends des nouvelles de tes joursRéponds Misérable, ou dis pourquoi tu mutîsmes !FélyJ’ai écrit une longue lettre à Dom pour l’engager à venir ici – il est encore temps. Il y a un grand remouvement littéraire & il y trouverait sa place. Je suis désolé & navré de voir un homme de sa valeur pourrir à la Chronique. –Rosa Venneman et Adeline Dudley te font de grands Compliments.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Paris, 1877/01/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/23

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Page 1 Recto : 19. Passage Ste MarieRue du Bac3. janv. 1877.Réponds moi vite –Mon Cher LiesseMe voici retour de Monaco & de Gènes, – nous n’avons fait : qu’aller & venir, – le temps de voir les toilettes d’Été, d’aller en yacth jusqu’à la Villa Doria, de cueillir un gros bouquet d’héliotropes dans les jardins de Monte-Carlo & de l’apporter galamment à une belle dame qui a les cheveux blonds comme les ors du Père Blanc. Gouzien & Godebski m’ont accompagné dans ce fantastique voyage qui avait l’air d’une gageure. Que veux-tu ? Je ne sais plus passer l’hiver ici, au premier nez rouge de Novembre j’ai l’envie de filer comme l’hirondelle de Mme de Sévigné ; – il me pousse une vraie nostalgie d’olivierades de palmiers & d’orangers, & je n’ai plus dans la bouche que le cri de Ruckaert : des aîles ! des aîles ! – Que c’est beau ! beau ! beau ! Trop beau comme je te l’écrivais un jour ; mais ces pays là vous gâtent les autres. Paris me parait très très froid, – que serait-ce de Bruxelles ! Je s

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/17

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Page 1 Recto : 1Mercredi ½CroquisMon Vieil,Voilà le programme :– Samedi : je vais prendre les Filleau à onze heures, gare de Corbeil. Ils passent la journée avec nous & partent après le dîner.Il y a un lit pour toi dans la « belle chambre »Dimanche : Alice et deux bonnes petites filles laides de la maison, – plus « Jeanne » Haraucourt et un vélocipède ! Maintenant il fait un temps de rêve tu as besoin de te distraire, & vraiment tu deviens misanthrope et misogame.Allons ! tu en travailleras mieux Lundi après une bouffée de soleil, et si tu veux Lundi nous ferons une thébaïde ici à nous deux.À toiFélyHaraucourt a une bicyclette comme Dom !

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1884/02/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/19

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Octavefais-moi le plaisir de me donner pour Conquet le reçu suivantReçu de Monsieur Conquet pour Mr Léon Dommartin la somme de mille francs prix d’une collectionetc etcparce que c’est toi qui dois faire le reçu d’après la lettre de Dom :Dînons nous ensemble demain Mercredi.C’est mon imbécile de portière du 19 qui est cause de ton abstention d’hier ! J’ai été au fondPage 1 Verso : 2des choses !!À toi – Si oui demain à 6 ½ précises ou viens me prendre à 5 heures, nous flânerons un brin. – Il me semble qu’il y a huit mois que je ne t’ai vu !Fély

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. Corbeil-Essonnes, 1886/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/22

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Page 1 Recto : 1La Rops-ClaireLundi.Es-tu rentré ? – Je ne bougerai pas de mon pigeonnier de la Semaine crois-je.C’est le repos, le Paraclet sans les souvenirs de Fulbert . As-tu trouvé le coin de mer où nous irons finir les jours que ce sale Paris voudra bien nous laisser ??À toi vieux de déja vieille amitié.FélyQuand viens-tu ? ne manque pas Samedi dans tous les cas, la Seine est verte & limpide comme l’eau dans laquelle se baignent les filles du RhinPage 1 Verso : 2dans l’Anneau des Niebelungen , que le bon Dom est en train d’applaudir à Bayreuth en ce moment.Donc écris moi ici puisque n’en bouge mie.L’An prochain si tu veux nous irons Bayreuther un brin aussi, – par curiosité, cela me rappellera mes souvenirs de 1874 !! Douze ans !!

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1883/01/29. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/5

0687

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Vieux,depuis que je t’ai quitté ou à peu près, je suis la proie d’une « fièvre maligne » comme eut dit Mr Despréaux, qui consume comme mal d’amour. Congestion Cérébrale en diminutif. – On m’a posé des sinapismes aux jambes, & aux poignets, & cela va un peu mieux. Je me suis levé aujourdhui tout grand, & je me traîne jusqu’à la Bourse & je t’écris ceci devant une imitation de bas-relief de Mr Abel de Pujol dans laquelle il y a un lion qui ressemble à Dommartin qui écrase un Serpent de l’Envie qui ressemble à Albert Wolf.– La Dame au Pantin est belle comme tout ! Si belle que Rodrigues veut accaparer le croquis. Je ne lui ai pas dit pour qui c’était la machine, les bibliophiles sont bavards jusqu’à cent & vingt ans comme le bon Lacroix. – Il faudra que nous allions ensemble à la première de Villiers dit de l’Isle-Adam, je vais demander des places à cette bonne fessière de Doucét – Pour notre Madame au

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1881/07/13. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/7

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePARISPage 1 Verso : 2Cher UzanneSi tu peux venir aujourdhui à cinq heures Gare St Lazare nous irons canoter une heure chez Fournaise & manger des empoisonnements empoissonnés avec Dommartin qui vient d’arriver & qui t’envoie ses amitiés.À toiTon vieux & ancien camaradeFély

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 0000/07/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/18

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Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne72bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon Cher OctaveJe reviens de la Morlaye près Chantilly où j’ai été passer quelques jours avec ma petite amie malade chez un vieux camarade. La petite amie va mieux voilà l’essentiel. Je m’embête fort & je pars le 20 pour la Belgique très probablement. Je retourne à la Morlaye jusqu’à Lundi ou Mardi. Dommartin vient pour prendre la Bastille. Je suis en plus embêté de ne pas passer une soirée avec vous deux Filleau ou avec toi tout seul à parler de l’éternel féminin. Enfin Mardi cela sera fini ! Si je ne te vois pas avant Jeudi, je serai certainement Jeudi à 1 heure 72 Rue Bonaparte avec ou sans Dommartin. Reçu lettre de Mme Picard qui nous réinvite. – Nous n’y manquerons pas.À toi de très vieille amitié & à bientôt.l’ExiléFély Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1885/01/06. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/24

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePage 1 Verso : 2Mon Vieil.Impossible aujourdhui Mardi. Demain Mercredi je suis ton homme de cinq à 8. Viens à 5 heures au Café Cardinal : – Cinq h. précises ! nous prendrons le classique Vermouth en jabotant, nous dînerons ensemble à l’italienne, puis nous nous en irons « au diable », mais nous aurons passé trois bonnes heures ensemble, car tu m’as horriblement lâché pour le prône polonais. – Vu ton buste ressemblant déjà, mais rapetissé. Manque d’ampleur, de hauteur de largeur. Je ne te vois pas ainsi. Cela manque de vie bourguignonne qui est ta caractéristique.– Tas de choses à te dire. – Affaire de Corbeil entièrement terminée et signée Dimanche, par devant maître Biais notaire national. – Étonnant ce nom prédestiné, – et la tête ! – à culotter.– Enfin c’est fait. Te voilà donc toi Coudraysien & moi Essonnien en Mars. – L’affaire est bonne à ce que disent les vilains. Il fallait y apporter de l’entêtement & mon coté flamand m’

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/7/14

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Prunaire.N’ai-je pas oublié de vous demander si vous vouliez bien vous informer si on veut me prendre à l’hotel de Valvins pour huit francs par jour ? – Il y aura beaucoup de choses à ajouter sur le bois. Nous le ferons scier en trois morceaux & pendant que vous graverez un morceau j’acheverai l’autre. J’irai à l’hôtel & je pourrais dessiner dans votre atelier si cela ne vous gène pas & si cela ne dérange pas Mme Prunaire. Dites à l’hôtel que je suis une bête de retour ! & que je ferai à l’auberge de Valvins une réclame dans le guide de l’Excursioniste [illisible: barré] Environs de Paris que je publie avec Léon Dommartin –À Vous & mes Compliments à Madame Prunaire Cher amiFélÿ Rops’magyar honoraire !

Lettre de Félicien Rops à [Armand?] [Dandoy?]. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/13

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Page 1 Recto : 1Dimanche matin.Mon VieuxJe t’en veux un peu d’avoir raté cette fête d’hier. Fête Inouïe qui va faire décorer Gouzien, – (regarde le Monde Illustré de cette semaine !) – Une de ces fêtes comme on ne peut en donner qu’ici ! 1200 actrices tenant, décolletées jusqu’au pubis, les deux ou trois cents boutiques d’un Fancy-Fair monstre. Chevaux de bois sur la scène, six orchestres plantés dans la salle, dans les deux foyers, dans les Pas Perdus ! Six mille Tététs de nos sœurs de France émergeant de la folie des toilettes parisiennes. Et au milieu de la foule des habits noirs les cent filles du premier ballet du monde, ayant en tête les « tambourinaires & les galoubetteurs d’Avignon » les « gens de la Cigale » se roulant dans une colossale farandole qui serpentait à travers tout cela comme un grand serpent joyeux ! – Inoubliable Mon Vieux ! cette fete ! Et je t’aurais – à l’œil – trouvé une entrée à 100 frs ! Car les places de loges se payaient 100 frs ! – Voilà ce qui fait Pari

Lettre de Félicien Rops à Armand [Dandoy]. [Anseremme], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/24

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Page 1 Recto : 1Mon Cher ArmandCette semaine est la dernière que je passe à Anseremme. Tu n’es pas venu me voir malgré ta promesse. Si tu veux venir faire une étude viens demain ou après demain. Cela n’est pas une bien fameuse besogne de prendre sa boite à couleurs & de venir. Les beaux jours sont rares à cette saison & ta maison puisque tu as un opérateur peut rester un jour seule. J’ai en outre à te parler & longuement de mes affaires de ménage & a te faire quelques recommandations. Je pars pour un long voyage. Je vais à Tunis très probablement. Un Monsieur m’y offre des travaux importants – relativement. Mais enfin cela me fera partir & c’est ce que je veux puisque rien ne s’arrange.Viens donc. Nous ne sommes pas à six lieues l’un de l’autre & on dirait qu’il y en a cent.Liesse Dom. Carlier tous sont partis je suis absolument seul à cette table quePage 1 Verso : 2tu as vue si bruyante & cela est peu gai. – Viens un jour, tu retourneras le lendemain il y a deux lits dans ma chambre.B

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1875/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/3

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Page 1 Recto : 11875FRCroquisEUROPE / AFRIQUE / PETITS BONHEURSÀ Mlle Jeanne de Donéa j’envoie pour sa bien venue tous les plus jolis petits bonheurs du monde par ma sainte patronne la Fantaisie.Page 1 Verso : 3Impossible ! Mon cher Léon ! je pars Mercredi Soir pour Paris, il y a l’Exposition Fortuny Jeudi ! et l’autre, la grande ouvre Samedi ! Il y aura du bruit dans le Landernau des peintres ! – et Lundi la première représentation du Printemps, théâtre de la Foret de St Germain, décors du Bon Dieu, paroles du poete Cupido, musique du maestro Philomela ! et je veux être à ma stalle pour le lever du soleil ! que dirait Mlle la Rosée si je n’y étais ! – Que veux-tu mes yeux rassasiés de la neige des pôles Nord, et la neige d’épaules de Monaco, ont besoin de se mettre au vert. – Et voilà mes guêtres bouclées comme aux grands jours de voyage, et la boite à couleurs est prete et les pinceaux à leur poste ! Les anémones nemoroses et les corydales roses ont déja fleuri sans moi et cela a fai

Feuillet de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/8

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Page 1 Recto : 1Ton livre est en résumé un livre de jeunesse écrit avec l’observation courte du « piqueur de notes » employée gentiment aux besoins de l’œuvre par un esprit alerte, amusant & vivant. Langue faible, rebelle au mot propre, – on voit que tu ignores les radicales de beaucoup de mots & cela fait du « bavardage » dans beaucoup d’endroits. Sans philosophie sans grandes lignes. – Érasme est le meilleur type et le plus soutenu. – Il y a de l’esprit dans l’œuvre, en beaucoup d’endroits & même un esprit plus fin que celui que tu avais en ta première jeunesse. Là grand progrès. Je ne parle pas de l’esprit des mots seulement Tu es un esprit réceptif. Et cela n’est pas mauvais. Tu n’es pas un paysagier, tu es un aquarelliste & tu croqueras gentiment tes figures de genre. – Or pour « réceptions » quand on a beaucoup à apprendre il faut voir les hommes qui en savent long, & ont de ces forts esprits ouverts comme de grandes fontaines où l’on vient boire. Ces hommes ne se trouvent pas à

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Bruxelles, 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/20

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Page 1 Recto : 1Petite rue Francart 15De Venusberg.Mon Cher LiesseIl se passe comme toujours ici des choses extravagantes que je te raconterai gaiement Je t’expédie une lettre & un compte rendu assez creux de Lemonnier sur le Roman d’Hier & assez à côté. Enfin cela ne peut que « faire du bien » malgré la sottise de la Chose. Il y avait mieux à dire.Dans quelques jours je serai à Paris & je te préviendrai. Bon courage & bon travail.À toi de bon cœur.FélyEdmond & Dom vaguent dans les Ardennes

Fragment de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1874/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/26

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Page 1 Recto : 1Les n°s de l’Artiste d’Hannon. Mon Dieu évidemment, cela n’est pas écrit du tout, mais cela est aussi bon qu’une foule de choses que nous avons faites à l’âge de ce garçon là. – Et puis ce n’est pas son métier & si tous les peintres savaient en faire autant, on ferait en Belgique une peinture moins bête & aussi bonne que celle qu’on y fait. – Maintenant il est toujours utile de publier même de mauvais vers ! – Les dessins sont aussi mauvais d’ailleurs, cela s’encadre bien. Tâche d’avoir Dom avec toi à Jodoigne & si tu peux le marier je te tresserai des couronnes de myrte ! – J’avais écrit : myrte, avec un h ! Mais je me suis rappelé :« par les ombres myrteux je prendrai mon repos » !– Je n’ai pas encore pu envoyer à Dom les dessins de la Tombola, tellement je suis pressé d’ouvrage, mais cela ne tardera pas ! –Et bonnes amitiés aux Jodoignoises !! Dis à MlleBaude que je lui remplirai son album de croquis à mon retour de Monaco.À Bientôt – Fichu Vieux Fainéantiseur,– Je

Lettre de Félicien Rops à Henri [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/29

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Page 1 Recto : 1Mon Cher HenriCi-joint l’argent demandé & promis.– Nous réglerons nos comptes à Bruxelles & nous signerons de « nombreux papiers ».– J’arriverai Jeudi. Je te donne rendez vous Jeudi prochain à six heures chez toi – six heures du soir ! !Inutile de dire à quelqu’un que j’arrive.Ni à quelqu’une, autres que Léon Dommartin.Dubois est ici il boit des bocks d’après nature. Je l’ai trouvé lourd empaté, vieillot & « rubicond » comme un homme qui n’ose jamais le passer ?À Vous Cher & Silence !Bien votreFely RopsJ’ai loué un bel atelier & l’on me construit un hotel en attendant qu’on m’en érige !

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Heyst, 1881/09/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/30

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Page 1 Recto : 1Heyst sur mer 21 sept. 1881Mon Cher LiesseJe t’envoie la moitié de ce qu’on vient de m’envoyer de Paris à l’instant. Je n’ai que cela & je ne peux bouger d’ici faute de fonds. Si « Gay & Doucé » les éditeurs de Bruxelles m’avaient payé je ne serais pas resté ici par l’horrible temps qu’il fait, & j’aurais commencé par t’envoyer de l’argent, comme je commencerai toujours par là quand j’en aurai qui ne sera pas dévoré d’avance !Heyst n’est pas gai : des Allemands qui dînent en barbottant dans leurs assiettes comme des pourceaux à l’auge, avec des femmes qui n’ont pas la pudeur des laideurs & qui les font lécher par les vagues inconscientes. Pour moi cependant les souvenirs reviennent en foule, des souvenirs doux & voilés de première jeunesse où les voix de femmes dominent comme dans les chœurs des pensionnats de demoiselles. J’ai retrouvé engraissée & engrossoyée la petite Stéphanie Barwoest de l’hôtel des Écluses, celle qui vous donnait de si jolis baisers mêlés aux verr

Lettre de Félicien Rops à Henri [Liesse]. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/34

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Page 1 Recto : 1Mon Cher HenriAvons nous réellement joué la Comédie revêtus de costumes bizarres & mal séants ? Cela me paraît perdu dans la nuit des temps ! – Tout cela est un rêve ! Un rêve, ma barbiche ! un rêve Madame de Beauséant lippue & « disant juste » – un rêve ta cravate ! un rêve tes manches jaunes & noires ! un rêve le collier de Rosine, un rêve Rosine elle même ! – J’ai dû partir sans te voir. N’oublie pas de porter la lettre en question & sois adroit comme tu l’es quand tu ne t’abreuves pas d’absinthe de miel & de trappistine. – Car j’ai découvert que tu étais un épouvantable rinçeur de grands et de petits verres, & que ton nez se piquait d’honneur comme aux beaux jours de Blankenberghe ! – Enfin notre séance de Jeudi dernier a somme toute bien marché & je défie les tréfileurs de toutes les nations d’en faire autant. – Maintenant entre ces jours gras d’hiver & les jours gras d’été, travaillons ! ton livre d’abord ! – Ton livre ! je m’en occupePage 1 Verso : 2ici & dès que

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1885/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/36

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Page 1 Recto : 1Jeudi soir.Mon Cher LiesseVoici ce dont il s’agit : Dommartin vient avec moi tout à l’heure, mais je ne veux causer aucun dérangement à MmeDuluc. Donc à l’arrivée de MrLegrand (Louis !) mon élève, tu diras à MmeDuluc que Léon Dommartin (qui va passer la journée chez Uzanne,) va passer par la Roche Claire pour lui dire bonjour, à elle, MmeDuluc avec sa femme, puis que nous descendrons déjeuner chez Uzanne. – Voilà.Page 1 Verso : 2Toi, au reçu de ce mot tu descendras chez le père Dunac tu le prieras de faire un déjeuner très chic pour 5 personnes avec poisson si l’on peut & le tour sera joué Ceci fait, nous tu nous attendra, & nous arriverons par l’omnibus à 10 heures. – Viens nous attendre vis à vis du chemin qui mène à la gare de Moulin Galant. Donc Rassure ma belle mère aimable.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/06/05. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/44

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse5 juinDeuxième lettre !!Excellente nouvelle ! Dalloz a qui nous avons fait lire le Roman d’hier – à nous deux Gouzien – lequel Gouzien le trouve « très bien » par parenthèse est presque décidé à publier ton livre dans la Revue de France. – Affaire superbe ! – Entrée superbe ! – Mais il veut la lettre de Daudet comme préface, il y tient ! Il veut donc 1° Ton autorisation pour publier le Roman 2° La lettre de Daudet. 3° l’autorisation de Daudet de publier sa lettre. 4° Ton prix minimum à la ligne. Il n’y a pas à hésiter & n’hésite pas. Réponds moi tout de suite & marque bien dans cette lettre les étapes par où vous devez passer afin que je sache toujours où je peux t’écrire, te trouver te télégraphier au besoin. – Fichu voyage quelque charmant qu’il soit que ce voyage pour toi dans ce moment Ton roman parut, tu devais abouler ici & ne t’occuper que de ton livre. Les voyages on les fait toujours ! & Naples ne changera pas de position. C’est toi qui doit en

Lettre de Félicien Rops à [Henri et Edmond] [Liesse et Carlier]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/53

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Page 1 Recto : 1Mes Chers Amis,Voilà une lettre qui vous était adressée il y a quinze jours ou trois semaines de là bas, – alors de jour en jour j’ai dû partir & je ne mettais pas ma lettre à la poste puisque je me disais que « j’arriverais en même temps qu’elle ! » & de jour en jour je suis resté « sans avoir d’autre pourquoi que l’indolence que vous verse dans les veines ce pays mancenillier.Vous voyez que, contre toutes les apparences qui étaient contre moi je ne vous ai pas oubliés. Le besoin d’avoir de mes vrais compagnons de Belgique ici se faisait fortement sentir. Je dis : ici, c’est labàs que je devrais dire puisque je vous écris de Paris.Envoie cette lettre à Edmond Mon Cher Liesse, tenez cette lettre pour vous trois Dommartin ou plutôt pour vous deux, puisque j’ai écrit au vieux Léon, – Inutile d’en parler, parce que je suis en retard de bien des lettres.Dans huit jours Mercredi ou Jeudi prochain je serai à Bruxelles.Je t’enverrai demain Mon Cher Liesse cent francs sur notre

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Venise], 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/62

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Page 1 Recto : 1Cher VieuxJ’avais fort envie de te gronder & de te faire un fort discours, mais que veux-tu ? on ne peut forcer les gens à devenir millionnaires malgré eux !! Pour ta gouverne & pour te dire à quel point le million est en main depuis trois mois c’est à dire depuis la mort du grand père je te dirai que le fils, le frère, est en train de faire « bâtir un hôtel ici à Paris, – le million de la sœur est là et c’est enrageant d’avoir affaire à des andouilles de Belges comme toi. – Il y a beau jusqu’un Français serait dans les bottines de la petite !! Enfin tu rates le coche et cela ne se retrouve pas ces choses là. Il n’y a pas comme cela « des masses, de petites demoiselles qui attendent un Monsieur la main gauche sur leur petite virginité, et la droite avec cinquante mille frs de rentes dedans. Tu t’es laissé Endommartiniser !! – Ah quel air flemmeux et bêtement flemmeux on respire dans le pays d’où nous sommes ! – C’est désagrégeant n. de D ! Pour ta regouverne : Jeudi nou

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1879/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/63

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Page 1 Recto : 3JeudiMon Cher Vieux LiesseD’abord dans huit jours tu auras le dessin. Nous allons en causer tout à l’heure.Je suis sur pied, je suis sorti pour la première fois aujourd’hui. Je guibolotte encore un peu. je ne suis pas bien sûr « sur mes orpions » mais enfin ça ira. Quelle drôle de chose ! Il y a des machines auxquelles on ne s’attend vraiment pas & qui vous tombent sur le nez comme une brique. C’est ça qui prouve combien il est dangereux d’être homme !! Enfin grâce à un bon camarade d’antan qui est en même temps un bon médecin je m’en suis tiré & le typhus a été évité ; – mais il paraît que cela y était en plein.J’ai reçu de Perron un billet de 200 frs à l’acceptation. Je l’ai accepté & je l’ai renvoyé à la Banque. C’est une affaire entendue le 30 novembre je serai prêt pour l’échéance & le 30 janvier pour l’autre, – le deuxième billet est fin janvier.Je vais me mettre au dessin, ou plutôt je vais en demander un à Gouzien. Il est en Bretagne & sera à Paris dans quelque

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1881/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/64

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux LiessePour la question d’argent elle est simple : fais établir ton compte par ton oncle, j’ai pleine confiance en toi & en lui. Je te compléterai la somme en billets à la suite des autres & je ferai tout mon possible pour te les payer régulièrement. Ils te seront toujours payés dans le courant du mois certainement. Lorsqu’il y a de forts payements à faire le 1er ou le 15 je ne peux répondre de te les payer à date fixe, mais je peux toujours répondre du payement dans le courant du mois. Le quinze mai je peux reprendre le cours des payements à cent francs & je ferai mon possible d’ici à la fin de l’année pour l’indemniser des cinq billets en retard. Tu sais que je n’aime pas à geindre mais j’ai passé un mois ½ atroce ! depuis que nous nous sommes vus. J’ai cru perdre la vue. En gravant, je me suis flanqué du bi-chromate de potasse dans l’œil & sans Camus et je crois que je devenais aveugle comme Homère car je ne voyais plus ni de l’un ni de l’autre œil ce qui me

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1873/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/65

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Page 1 Recto : 1MardiAu grand galop !Reçu ta lettre, Mon Cher Liesse, – Répondre à MrPierron, j’attendais ta réponse pour le faire. Tout cela va s’arranger & tu recevras 100 frs la semaine prochaine.Bon Courage pour le roman. – Titre intéressant ! avec ton tempérament & ta facilité tu peux faire une bonne chose même pour les lecteurs de l’office de Publicité. Je regrette pour ma part la non publication des « Contes du pays Wallon ». Au fond Lebègue est un sot d’un âge avancé, mais il paie, ce qui fait passer par dessus sa sottise. Ici la littérature active est en plein réalisme : Zola, Goncourt & Flaubert sont les Dieux ; – Daudet suit en troisième ligne, Malot en cinquième. La maison Charpentier (qui l’eut cru !!) est un quise, & si tu avais en tête un roman de mœurs très naturaliste, je peux quand tu le voudras te faire ouvrir les portes de la maison. Connais-tu pas Huÿsmans l’auteur de Marthe c’est un franco-Belge-Hollandais qui habite ici, et a réellement du talent. Son roman a par

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1875/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/69

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,Je vous envoie une lettre pour Herman, prenez le train & poussez jusqu’à Buysingen. – S’il n’y est pas demandez l’adresse de Mercier au bureau à Buysingen & là on vous dira où vous pouvez trouver Herman.Il me doit encore de l’argent je le prie de vous remettre 200 francs.C’est lui Mon Cher Liesse qui est la cause de tout. Il avait promis de me payer & il me traîne, vous en ressentez le contre coup. – De plus la maladie de Malassis a retardé de trois mois l’exécution du contrat ce qui m’a retardé moi de « 1 800 frs ! » J’aurais pu l’obliger au termes de nos conventions signées de me payer à partir du 1er mai mais il était malade, il y avait force majeure & l’on ne peut se conduire de cette façon avec des amis que l’on estime. – Je romprai même mon contrat si sa maladie continue ce que je crois malheureusement ; pécuniairement je ne m’en inquiète guère puisque Lemerre & Jouaust m’offrent de le reprendre & seraient enchantés de le faire. – On voit mal de Br

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1885/03/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/79

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Page 1 Recto : 1Lundi –Mon Cher Vieux,Veux-tu m’envoyer l’adresse du bon Jouve ? – Ah ! comme il y a une éternité que je ne t’ai vu & que Mercredi prochain on fait chez moi un tout petit dîner d’amis très intimes, on compte sur toi. – C’est simplement pour manger les crêpes que l’on n’a pu manger au Mardi gras, – voilà tout. Tu m’inquiètes, tu m’inquiètes véritablement avec ta façon de travailler qui n’appartient qu’à toi ! Entasser & ne rien publier, mais alors tu seras voué à un perpétuel recommencement ! Nous voici en mars ! le temps de publier va être passé jusqu’en octobre !! Que de temps je ne dis pas perdu, mais gaché ! N’oublie pas qu’on ne voit jamais une œuvre que publiée &– en volume !! On n’est jamais juge dans sa propre cause !! – à Mercredi, je compte sur toi, voilà bien des jours que je ne t’ai vu ! – les dames réclament !Plus de nouvelles d’Edmond ? – Dom épouse joyeusement la belle fille d’Adolph Popp. Eh ma foi il a raison ! – Lemonnier a un succès avec Hystérique. Ce

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Carlier]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/81

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Je ne t’ai vu nulle part ni à Bruxelles, ni à Mons à ce fameux passage de train où l’on ne te voit jamais. Tu me disait de te télégraphier si je restais, mais je ne t’ai pas télégraphié puisque je ne restais pas. – Notre dernier déjeuner a donc raté. Quant à Dom. endormi dans les pesanteurs comateuses qui suivent les excès de la maturité ! Ah mon Cher Edmond quand on revient ici on dirait que l’on quitte le terrain nu d’un cimetière pour les dalles chaudes & moites de la serre aux orchidées ! – Sauve toi de ce Bruxelles coûteux, embêtant, & refroidi & canaille à travers tout cela. Les Mignonnes étaient à la gare, souriantes & vibrantes, les Gainsborought bleus en tête, & si jolies que le bon d’Aspremont-Lynden en était féru. Jeudi on part pour Vendôme avec Gouzien & FilleauPage 1 Verso : 2deux jours de la vallée du Loir. En es-tu ? Voyons un bon mouvement ! Ne compte plus sur Dom, – c’est un succédané d’Artan dans un autre genre. Te voilà seul, tourne toi

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/82

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond,Deux mots au galop : Édouard m’écrit que l’argent de la traite de Daniette envoyé par Dommartin qui avait la lettre avec lui en partant est arrivé un jour trop tard & que la traite est retournée à Bordeaux. Que faut-il faire ? – Préviens Daniette. Comment se fait-il que de l’argent envoyé Jeudi n’arrive que Samedi ? Dom n’a donc pas mis la lettre tout de suite à Dinant ? ? –Écris vite. –J’ai été ennuyé de ne pas avoir pu escompter pour toi la traite d’Herman qui n’est escomptable qu’en Belgique puisque je prenais sur moi les ennuis du remboursement Édouard Rops, tu pouvais insister à ce propos auprès de ton père, & me rendre service pour service.Bien À toi Mon VieuxFelyLe gig est à l’eau – au fond. J’ai cherché hier quelqu’un pour le vider & le faire transporter au hangar & je n’ai trouvé personne de disponible & de prêt à se salir, c’était Dimanche. Aujourdhui j’espère être plus heureux avec Marneffe. Cela vous coûtera deux francs de pourboire. Il s’est

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/185

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Page 1 Recto : 1Croquis9 Passage Ste MarieRue duBacFg St GermainParisAu reçu de la présente prends un bon crayon & dessine moi, & expédie moi tes armoiries, – joints-y l’indication des Couleurs. – Vite par retour du courrier ! Je dois partir pour Monaco, – où l’on chasse & l’on déchasse, – dans une huitaine de jours & de là je m’embarque pour les pays les plus extravagants.Croquisqui sait où nous pousseLe Vent de la Mer ?qui sait si le mousseSera Rouge ou Vert !! !Page 2 Recto : 2Je ne veux pas partir – on ne sait jamais si l’on revient ! sans m’acquitter en partie de tout ce que je dois à Madame Claire de Donéa – en partie, car on ne s’acquitte jamais avec elle ; elle a une façon d’être bonne & charmante qui lui est propre & que je n’ai rencontrée chez aucune autre, & l’on se plaît à rester son débiteur à perpétuité. Je vais lui faire en attendant un éventail « moyen âge » « de mon mieux » cela ne sera pas considérable, mais il me faut tes armes, cela fera bien dans le coin.Dis à Junb

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Dalécarlie, 1874/08/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/187

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Page 1 Recto : 1CroquisAu Lac Siljan25 Aout 74.63e degré de latitude Nord.Mon Cher Léon,J’arrive comme Don César de Bazan « des pays les plus extravagants » – . je trouve ta lettre aujourdhui Samedi. Je m’empresse (!) d’y répondre & j’accepte avec grand plaisir ta bonne invitation.Présente toutes mes excuses à Mmede Donéa & prie la de m’accorder mon pardon – il y a un an que je dois lui porter un éventail (!! !)Elle me pardonnera : la clémence & la grâce sont synonymes & sœurs.Je me mets à ses pieds.Ton vieux compliceFélÿAteliers : 68 Rue Lefrancq. Bruxelles.Je t’envoie le portrait de mon hôtesse au lac Siljan. –

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Bruxelles, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/192

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher Léon.Vrai je n’ai pas de chance, chaque fois que tu me fais la gracieuseté de m’inviter à passer un bout de soirée chez toi, Saint Guignon – le patron des bossus, m’envoie au diable vert peindre je ne sais quoi. – Je trouve ta lettre en revenant d’Anvers où j’ai été, dans le costume gracieux ci-dessus mentionné, faire le portrait d’une foule de petits bateaux qui n’avaient rien fait pour cela, les pauvrets ! – Ah mon ami ! il faut avoir la muse au corps, pour peindre par un temps pareil ! J’avais le nez sans connaissance & j’ai trouvé un phoque dans mon huile de lin ! – J’ai du mettre un cache-nez àPage 1 Verso : 2mon bleu de Cobalt & si je n’avais pas fumé comme un staemer on m’aurait rapporté à Bruxelles à la cuillère : vanille & framboise !! Deux degrés de plus ! & je n’étais plus le peintre le plus intéressant de la jeune Belgique. – (il y a un prospectus pour les dames en dessous de trente-neuf ans & les Vénus en uniforme.) je passais à l’état de si

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1885/01/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/219

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Page 1 Recto : 1Paris 17 janvier 1885Mon Cher Vieux,Je ne t’envoyais pas la chose parce que je croyais à la disparition de la petite Doucé.– On m’avait assuré qu’elle était à Anvers.Du moment où elle parle d’aller te prendre la chose. Je te l’envoie, cela partira aujourd’hui sans faute.Tache d’avoir l’adresse de cette aimable puberte, c’est nécessaire. Tu la préviendrais par une carte postale de l’arrivée du susdit colis.Tu as bien raison de dire une bonne fois leur fait à ces litterateuriots qui encombrent non seulement Bruxelles, mais Paris de leur vanité, de leurs potins, de leurs querelles de moutards morveux, de toute cette « beaudrucherie » agaçante qui nous rendent ridicules, & font à la Belgique un renouveau de réputation bête.À toi vieux & à bientôt.Félymon vieux je veux bien verser unPage 1 Verso : 2pleur sur la tombe de ton futur oncle posthume Isaac, mais je ne peux voir ce que tu y perds. C’était un gros garçon nul & quelconque, parfaitement insignifiant à tout, quand il n

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. [Montlignon], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/220

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Page 1 Recto : 1LundiMon Cher VieuxJe crois que tu tombes en gâtisme quand tu me dis que « tu veux Savoir où tu vas, et « ta responsabilité vis à vis d’un homme que tu ne connais pas » et patati et patata et un tas de bêtises fantastiques à propos d’une machine aussi simple que la lettre de Conquet ! Je t’ai écrit je t’enverrai la liste écris toujours nom de Dieu c’est simple. Si je te demandes cela c’est que c’est nécessaire et si tu n’avais cette sotte peur d’être toujours compromis par n’importe quoi, ces choses là n’arriveraient pas ! Trois fois Gouzien employé des Beaux-Arts et facile à compromettre plus qu’un rédacteur de la Chronique m’a rendu ce service là et sans faire la moindre observation & en trois secondes ! – et tout de suite (Et un plus important !) – Oui c’est parce que tu n’as pas écrit à Conquet que je n’ai pu partir avec nos amis Et que je je pars le Mardi – un cerveau de fœtus comprendrait que l’on ne trouve pas d’argent le Samedi & qu’on en trouve le Mardi, quand

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/221

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonJ’allais justement, au moment où j’ai reçu ta lettre écrire à Gouzien de ne pas te laisser trop seul ; qu’il n’était pas sain pour toi de rester seul, loin de tes amis dans la passe difficile que tu étais, à tes grands risques & périls, en train de franchir.Je suis heureux d’apprendre que « tout est rompu », je crois que tu as une fière chance, voilà ma simple opinion sur la situation.Tu es superbe mon pauvre vieux, ma parole d’honneur, de t’étonner de ce que l’on a dit, de ce que l’on dit & de ce que l’on dira. – Comment ! Tu enlèves – ou à peu près la femme Stany, – ne récrimines pas : « tu l’enlèves » – c’était un vrai secret de Polichinelle, tu te promènes à Paris partout avec elle, dix Bruxellois vous rencontrent au théatre, au café, que sais-je ? – partout ; – Elle revient à Bruxelles se montrer à la senestre de Stany & se retrimballer dans les caboulos ; – Stany va à Paris & vous êtes de nouveau rencontrés vous baladant à trois. Voilà tout. Et quelle

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/222

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxTa lettre m’a trouvé d’assez bonne humeur & elle y a ajouté quelque chose. Je t’assure que tu as fait un simple chef-d’œuvre inconsciemment comme toutes les belles œuvres. Je vais te la détailler pour ton amusement personnel.Tu commences par me reprocher le rendez vous manqué comme si je t’avais fait courir au bout du Champ de Mars m’attendre dans un cabaret borgne. Nous n’en sommes pas et nous n’en serons jamais au premier rendez vous manqué ! Il ne faut qu’un retard de chemin de fer ou une chemise envoyée à blanchir & qui ne rentre pas, pour faire manquer un rendez vous donné de Bruxelles à Anseremme, & vice versa. Puis tu m’as dit que presque toujours on te trouvait avant Midi. Donc pas grand dommage pour crier si fort. Je t’avais en outre dit je crois que je déjeunais à midi chez Carter, afin que tu ne m’attends pas trop.Passons : Je n’ai pu me rendre chez toi parce que Lambrichs faisait mon déménagement et m’avait prié d’aller chez lui. –J’y ai passé

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. [Mettet], 1872/08/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/224

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Page 1 Recto : 1Mais je n’ai rien à te dire, ni à t’écrire Mon Cher Léon, – Je ne te demande ni t’ai demandé aucune explication. Pourquoi ? Je savais que tu me répondrais : J’étais fou – affolé, sensible « ne sachant pas ce que je faisais » – Je connaissais cette réponse : Tu me l’avais faite il y a un an lorsque je te reprochais – sous mon toit – d’avoir trahi bêtement notre amitié, niaisement, – toujours par pleurnicherie de sentimentalité – en divulguant à ma femme ma vie galante, en te complaisant en tes récits, en en exagérant les détails. – Ne dis pas non : J’ai su à un demi mot près tout, entièrement tout ce que tu lui avais dit. – Mon amitié pour toi, avait été fort ébranlée & avait reçu un rude coup.Néanmoins : je t’ai pardonné, ce que je n’avais pas fait précédemment envers un autre ami pour une indiscrétion bien plus légère. – Tu avais rendu impossible tout rapprochement entre moi & ma femme & tu as ruiné pour toujours son repos. Les conséquences de ce crime de lèse amitié o

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/234

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Page 1 Recto : 1Il est trop tard ! je suis dans vos murs ! Inutile de résister ! J’emporte demain les restes de ton armée dans ma malle ! Viens-tu dîner avec Dom. ce soir à 7 heures en la rue Miromenil Ce sont mes conditions de paix, sans cela je te charge de fers, Polisson & j’emmèneGeorges sera mon otage.Je te-vous attends.Réponds au 124 de la rue Miromenil – Canaille !

Lettre de Félicien Rops à [Léon?] [Dommartin?]. s.l., 1886/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/235

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Page 1 Recto : 1Embrasse pour moi de tout cœur ta femme & ta fille. Je te souhaite un garçon, malandrin ! puisque tu as fait des sottises il faut que tu les paies ! À ton âge ! Quel polisson tu fais ! Enfin ! Je lui donnerai de bons exemples !À toi Vieux & fais bien attention à ce que je t’écrisFély

Carte postale de Félicien Rops à Léon Dommartin. [Paris], 1886/04/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/236

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Page 1 Recto : 1Monsieur Léon Dommartin46 Rue d’OrléansBruxellesBelgiquePage 1 Verso : 2Toi bon toqué, moi toqué itou, T’écrirai Mardi ferai tout ce que tu voudras pour fin avril. Embrasse ta femme ta fille & ton fils pour moi. Dis lui de ressembler à sa mère physiquement & à moi moralement. Je lui passerai mes vertus & l’art de s’en servir. –

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. Paris, 1886/05/19. Namur, musée Félicien Rops, LEpr/272

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Page 1 Recto : 1Paris Mercredi 19 mai !Mon Vieux– Deux mots au galop. J’ai reçu tes lettres, bonnes, & qui indiquent une santé morale en bonne voie de repos. Travaille mais pas comme tu le fais depuis six ans. Travaille de la Copie & rien que de la copie. Ne prends pas de « notes » sur les paysans, tu en as trop ; ce sont des brutes partout & toujours. Puis les paysans foisonnent depuis trois ans dans la littérature ! Voilà Zola qui fait paraître dans trois mois son nouveau roman : La Terre ! « Les notes » c’est ta perte. Tu as, & cela je l’ai observé de près très souvent chez toi ce que j’appellerai « l’imagination de l’œil moral » qui te fait prendre pour intéressantes, au point de vue littéraire, des mots ou des choses de la vie courante qui n’ont aucune portée rendues par la plume. C’est un défaut que beaucoup de peintres ont a un fort degré. Une promenade au Salon vous confirme dans ce que j’avance.Page 1 Verso : 3Défie-toi de cela ! Dans ses conversations Flaubert n’est jamais vr